Trop long !

Ouf, enfin terminé ! C'est vrai que le jeu est particulièrement long et que l'on en a pour son argent mais certains passages traînent vraiment en longueurs et les missions se ressemblent pas mal dans l'ensemble. Au fond, c'est ce qui me gêne le plus avec cette licence. On tourne en rond très rapidement et ce, malgré la volonté d'Ubisoft de diversifier (avec brio d'ailleurs) le contexte de chacune des missions. Le personnage ne sait rien faire d'autre que courir partout, sauter partout et tabasser de l'ennemi discrètement ou frontalement. Je trouve le gameplay sincèrement lassant au bout d'une heure de jeu. A ce sujet, je n'ai jamais vu un gameplay aussi intuitif tout en étant aussi HORRIBLE dans certaines occasions. Et je pèse mes mots ! Parfois, Ezio part en sucette complet et fait des mouvements ou des déplacements absolument incompréhensibles et cela est particulièrement énervant (pour ne pas dire rageant) lorsque vous devez suivre un objectif, battre un chrono ou fuir des ennemis. J'ai failli exploser mon clavier à plusieurs reprises à cause de ce bon vieux Ezio Auditore ! En revanche, quel plaisir d'évoluer dans les villes célèbres, au cœur de la Renaissance italienne ! Le tout couvert par une bande son impeccable. La personnalisation du personnage et de sa villa sont les bienvenues et permettent d'ajouter un peu de contenus à un monde, quoique d'apparence vivant, paradoxalement vide. En effet, les passants croisés dans les rues sont nombreux mais ne brillent pas par leur vivacité d'esprit et par le sentiment d'exister. Rien ne se passe en dehors de vos propres actions et c'est assez triste je trouve. Quelques bugs subsistent, notamment des PNJ qui apparaissent subitement à un mètre de vous... Pourquoi pas ! Cela m'ait arrivé avec un groupe d'ennemis qui m'a littéralement apparu sur le nez ! Enfin, pour terminer sur une note positive, le jeu reste dans l'ensemble très bon et je poursuivrai volontiers les aventures d'Ezio dans l'opus Liberation. D'autant que l'intrigue est bien ficelée, alors pourquoi bouder son plaisir ?