Awaria est un petit jeu qui m’a franchement bluffé, car le contenu proposé est franchement bon pour un jeu gratuit.
Mettons de côté les personnages, leurs designs et leurs interactions, qui me donnent l’impression d’assister aux fantasmes lubriques d’un détraqué, et penchons-nous plutôt sur le gameplay.
Une fois en jeu, c’est assez simple ; Awaria est une sorte de die and retry/bullet hell avec une notion de gestion. Si les premiers niveaux sont assez basiques, la difficulté augmente progressivement et naturellement et le jeu deviendra vite relativement ardu et exigeant, avec des fantômes plus nombreux et plus mobiles, et des objets qui nécessitent une meilleure organisation.
Les derniers niveaux sont l’apogée de ce que le gameplay peut proposer, avec une difficulté bien corsée mais totalement juste.
Le mode Difficile, que je ne recommande qu’une fois le jeu fini en normal, ne laisse pas la place à l’erreur : c’est mort instantanée dès qu’on est touché. Je dirais que c’est là que le jeu révèle sa profondeur, mais aussi sa faiblesse, car le niveau 9 est particulièrement atroce. C’est de loin le niveau le plus dur, et ça se voit particulièrement en Difficile. C’est le seul qui semble vraiment injuste et qui a une grosse part d’aléatoire par rapport aux objets demandés, sans compter que le fantôme peut parfois vous foncer dessus sans laisser la possibilité d’esquiver, en fonction de la position dans laquelle vous êtes.
En bref, pour un jeu gratuit, Awaria est excellent et je le recommande totalement, mais attention à votre santé mentale si vous voulez faire le niveau 9 en Difficile, c’est le seul gros défaut.