Je n'irais pas par quatre chemins, la nouvelle épopée de Batman est un délice. J'avais pu mettre la main sur la démo il y a de cela une bonne année, mais sans que cela ne me marque plus que cela. Cependant, cette fois, j'ai succombé. Avec l'arrivée du nouvel épisode, Arkham City, j'ai enfin pu commencer le voyage de Batounet dans le célèbre asile.
Un vrai régal. A seulement 42% de jeu à l'heure ou je vous écris ces quelques lignes, je suis subjugué par la qualité du jeu de Rocksteady.
Arkham Asylum est bien plus qu'un simple jeu d'action. Ici, la carte est grande, les allers-retours fréquents mais jamais lassants. Le monde qui nous entoure évolue au fur et à mesure de l'aventure, mais ce n'est pas tout.
Puisque l'on en parle, le monde du jeu, que je pensais répétitif avant de commencer le soft (car oui, tout ou presque se passe dans l'asile, quand même), est au contraire très varié. Clairement, celui ci procure une ambiance absolument saisissante au jeu, et des bâtiments spécifiques aussi bien par leurs noms que par les pattes graphiques. Des passages secrets en veux tu en voilà, à ce niveau là, on est servi. Le tout sublimé par une direction artistique aux petits oignons et des graphismes clairement splendides, un soucis du détail, comme la cape de Batou légèrement esquinté, etc ... Oui, là, il y a du boulot derrière, c'est certain.
Le jeu est assez sombre, que ce soit dans l'histoire (le Joker tue aussi pas mal de monde, il faut le dire), dans certains passages assez glauques, ou encore dans les macabres journaux audios que l'on peut entendre de ci de là. Tout est là pour nous rappeler que nous sommes tout de même dans un asile. Par exemple, cette cellule, anodine puisque faisant partie intégrante du décor, remplie de dates de calendrier, laissant imaginer la folie du patient interné. En plus de cela, et c'est là que l'on voit que tout a été pensé, certains passages requièrent des éléments ou gadgets que l'on obtiendra plus tard dans l'aventure. Ça rallonge une fois de plus la durée de vie et pour peu que l'on adhère à l'univers, on reviendra les chercher plus tard dans l'aventure (les fameux allers-retours dont je vous parlais plus haut).
Niveau challenge, le tout est relativement bien dosé pour le joueur normal. Pas de passage particulièrement difficile (bon, comme je disais, je suis à 42% du jeu, ça peut évoluer). On est globalement assez guidé tout du long, avec cette vision permettant de voir les ennemis. Sans ça, il y a la carte, parfois bien utile pour se repérer. Enfin, en plus des challenges proposés par ce petit farceur d'homme mystère, il y a des figurines, des biographies (qui nous rappellent que l'univers de la chauve souris est quand même déjà riche à la base), et des défis à débloquer. La durée de vie me semble bonne, à vue de nez.
Rocksteady n'a ainsi pas fait les choses à moitié, et le bestiaire est bien rempli, avec en mention spéciale des passages d'anthologies avec l'épouvantail, mais je ne vais pas vous gâcher la surprise. Quoiqu'il en soit, tout amateur de Batman se doit d'avoir fait Arkham Asylum, que l'on peut sans trop se mouiller qualifier de chef d'œuvre vidéoludique. En plus de cela, le système de sauvegarde est assez malin pour vous empêcher de décrocher.