You are one messed up guy.

Deuxième saison du Batman de Telltale, la série que le studio semble actuellement maîtriser le mieux malgré quelques soucis présent à chaque opus ( traduction française régulièrement dans les choux, baisse de performance incompréhensible, pas d'AZERTY) et qui semble confirmer que Telltale semble s'en battre complètement les reins de la partie technique de leur jeu.

Heureusement, la partie histoire ( le plus important ) est vraiment réussie. Certes, ça ne convaincra toujours pas les allergiques de la formule ( illusion de choix, même si ils ont fait pas mal d'effort dans cet opus pour proposer deux branches bien distincte ) mais elle ravira les aficionados du genre et surtout, elle fera sûrement son petit effet parmi les amateur du chevalier noir ( je tiens aussi à dire que je trouve que les jeux Batman de Telltale sont une excellente porte d'entrée dans le monde caped crusader avant de s'attaquer aux jeux Arkham et aux comics ).

Tout d'abord, je salue l'effort de réinvention et de réécriture des personnages pour proposer quelque chose de différents par rapport aux comics, en évitant de faire un bête effet miroir. Je suis aussi très satisfait des choix opérés pour le personnage de John Doe, du doublage jusqu'à l'écriture, il est absolument parfait. Les échanges avec Bruce sont savoureux, les choix sont parfois très tendus à faire le concernant et j'ai même été touché par la fin que j'ai trouvé extrêmement belle et juste.

A vrai dire, si ce monde était adapté en comics, je pense que ce serait un incontournable.

Comme je l'ai dit plus haut, j'ai trouvé qu'il y avait plus de latitude dans les conséquences des choix dans ce Batman. Après, il ne faut pas se mentir, les jeux Telltale ont toujours reposé sur la notion de non rejouabilité, ce sont des jeux à ne faire qu'une fois pour façonner son histoire.

Bref, si vous aimez Batman, si vous avez accroché à la première saison, si ce type de jeu ne vous rebute pas et si vous voulez découvrir un peu ce qu'est Batman, vous pouvez vous lancer dans Enemy Within ( en faisant son prédécesseur avant, évidemment ), il en corrige pas mal de défaut narratif et se permet d'être encore un peu plus audacieux. Du très bon Telltale.