Pas de traduction française sans bidouiller son jeu et sans la participation de la communauté nationale, c'est une honte stratosphérique. Même si le jeu reprend à la lettre l'atmosphère du premier qui était excellente ainsi que le gameplay, je n'ai personnellement pas du tout adhérer au système journalier de paiement des factures. Ce système, en plus d'être contraignant, est extrêmement punitif car il vous conduit tout droit au game over si vous n'honorez pas vos dettes. Certes, la mécanique s'intègre plutôt logiquement dans un scénario présentant une société dystopique mais n'apporte aucune plus-value ni plaisir au joueur. Certaines de vos actions auprès des personnages pourront d'ailleurs générer de nouvelles factures, parfois très salées ! Bref... je suis complètement sorti de l'immersion initiale et l'envie de reprendre ma partie parfois plusieurs heures en amont ne m'a pas manqué.
Pour conclure, Beholder 2 n'est pas un mauvais jeu en soi mais je n'apprécie pas la mentalité des développeurs qui ne se donnent pas les moyens de pondre une autre traduction que la version anglaise ni le gameplay punitif basé autour d'un amoncellement de factures journalières à régler sous peine de perdre la partie. Si la narration permet quelques libertés aux joueurs, globalement Beholder 2 reste très dirigiste et demande de suivre à la lettre un cheminement d'actions bien précis sous peine d'être bloqué. Les amateurs du premier opus pourront certainement trouver du plaisir avec ce titre notamment grâce à un scénario bien écrit. Les autres vous serez prévenus.