Certains DLC n'ajoutent rien de neuf à un jeu et se contentent juste de prolonger son histoire et son univers... et c'est très bien comme ça. En effet, pour la moitié du prix du jeu original, Beholder : Sommeil Béat vous fera jouer Hector Medina, l'ancien gardien de l'immeuble vu dans le premier Beholder. Suite à une erreur administrative, celui-ci va être euthanasié de force dans les 15 prochains jours et vous avez 300h (temps de jeu) pour trouver un moyen d'y échapper. Ce qui, pour ceux qui ont fait le premier, sous-entend magouiller en trafiquant avec les locataires et en essayant de se faire le maximum de biff possible.


Et ça m'amène finalement à reviser à la hausse mon jugement sur le premier Beholder, étant donné que j'ai repris un pied monstrueux à me retrouver dans l'univers (pourtant triste et glauque) du premier jeu. Il y avait une sorte de retrouvaille avec les mécaniques du jeu, son graphisme et sa musique qui n'avait rien de déplaisant. J'enfilais à nouveau des pantoufles confortables. Le gameplay est le même et on retrouve vite nos marques : poser des questions, installer des caméras, fouiller les tiroirs, magouiller afin de remplir des quêtes fedex entre les différents personnages. Comme dans le premier vous aurez la possibilité de réparer des objets.... et ne le ferez jamais. Si certains personnages sont les même que durant le premier épisode, vous aurez comme locataire un sculpteur amoureux de sa muse, un inventeur en devenir, un médecin verreux, un écrivain super louche, un flic qui bat sa femme et votre chat. (Que vous pouvez dénoncer à la police... hilarité garantie.)


On y voit les personnages qu'on a comme locataire au début du jeu principal et en refaisant celui-ci juste après le DLC, j'étais attristé de voir que j'étais en partie responsable de leurs malheurs. (Notamment Jacob Manishek qui a le tour de force de ne pas être le sale type qu'on croyait.)


Le jeu vous remet directement dans le bain, en mettant une difficulté supplémentaire, certains appartement ayant des enfants ceux-ci ne seront quasiment jamais vide et il faudra bien trouver LE moment où s'infiltrer à l'intérieur.


Toutefois si le premier jeu n'avait pas de but défini autrement que de vous demanderde ménager la chèvre et le choux (tenter de garder sa famille en vie, tout en aidant la résistance et en tentant de trouver le meilleur compromis possible avec les locataires) ici, le but est simple : ne pas se faire euthanasier. Et il faut dire que je n'ai pas trouvé la solution du premier coup, tant le jeu se montre bien plus retort dans ses différents choix, certaines implications n'étant franchement pas facile à découvrir sans solution. Toutefois, c'est un peu le charme de ce jeu : tenter des trucs, parfois infame ou parfois cool et voir ce qu'il arrive aux gens impliqué. Et c'est vrai que si les implications de ce DLC sont plus imprévisibles que celles du premier, elles rendent les surprises bien plus fun.


(Ainsi, un moyen de finir le jeu en beauté est de découvrir une potion permettant de parler aux chats. Je ne déconne pas.)


Comme le premier, la localisation française est ratée, avec des contre-sens, des phrases qui sont mal traduite et cette fois-ci une voix off qui parle en phonétique. Franchement, les mecs de Warm Lamp....


A noter qu'on trouve très peu de guide de jeux en anglais et beaucoup en coréen. Comme quoi, c'est assez étrange.

le-mad-dog
7
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le 14 mai 2018

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Mad Dog

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