Plus belle la vis
On ne va pas se mentir. Binary Domain n'est pas la réussite totale tant espérée par tous les fans de Sega et de third person shooter en général. D'ailleurs, comment ne pas commencer par l'un des...
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le 17 juin 2016
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Binary domain : Une entreprise robotique américaine est la cible d'une attaque d'androïdes très perfectionné. A la tête d'une équipe internationale, Dan Marshall part enquêter sur l'agence internationale de réglementation robotique, et sur la société japonaise Amada.
Cover-shooter des années 2010 qui baigne bien dans son jus et qui accuse sérieusement son âge aujourd'hui.
En dehors du système de jeu qui est aujourd'hui plutôt rare et pas très intéressant (Gears of war avait quand même déjà bien dégrossi le truc), le jeu se repose sur un système de "confiance" envers les partenaires lors des 6 missions qui le compose.
On peut augmenter la confiance en jouant très agressif, en détruisant plein de robots, ou lors de phases de dialogues. A contrario, si on est trop planqué à se reposer sur les partenaires, ou si on les insultes, ou si on leur tire dessus, la confiance diminue, ils n'obéissent plus aux ordres, et les scènes changent.
Plusieurs problèmes sur ce système : les armes et munitions sont trop peu nombreuses pour être réellement efficace au début du jeu, et l'intelligence des coéquipiers est complètement pétée. Il est très très fréquent que ceux-ci passent directement dans la ligne de mire (et y restent !!) alors que vous alignez des robots...
On fera quand même ce qu'on pourra pour tenter de les renforcer sur les bornes présentes régulièrement et qui permettent d'upgrader les armes principales de chacun des combattants, ou acheter des "gènes" à équiper pour améliorer la défense, la précision...
L'argent se gagne en étant précis lors des combats, et en dégommant le maximum de pièces d'armures sur les robots. Pas très simple à la manette d'être à un degrés suffisant de précision pour se faire beaucoup d'argent.
L'histoire se suit sans déplaisir, offrant quelques rebondissements. Rien d'extraordinaire, mais ça passe.
Sur les phases de gameplay, pour varier les plaisirs on se tape des passages arcades complètement dispensables et souvent assez mauvais (la phase en jetski est injouable, à bord des véhicules ça bouge dans tous les sens rendant la visée plus que laborieuse...).
Le jeu à au moins pour lui une certaine satisfaction de se voir de temps à autre armé d'une énorme puissance de feu pour déglinguer tout ce qui bouge (y compris les copains, forcément...), et n'a pas le temps d'être lassant vu sa courte durée de vie. 9h pour en faire le tour, c'est très bien comme ça.
Enfin, les dialogues sont un régal absolu : le doublage français est une calamité, les textes sont totalement nul au point d'être vraiment très drôles, et on fini par attendre avec impatience les dialogues entre personnages, ça vaut son pesant de cacahuètes.
Et puis c'est le seul jeu auquel j'ai jamais joué qui demande à ce qu'on couvre un coéquipier pendant que celui-ci nous annonce qu'il faut absolument qu'il aille chier.
A conseiller pour les fans du genre qui seraient en manque, ou à ceux qui veulent mesurer l'incroyable écriture du jeu.
Créée
le 25 oct. 2025
Critique lue 3 fois
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