- L’ascension fulgurante via Verdansk
Warzone 1 est arrivé à point nommé pendant la pandémie, offrant un moyen de se divertir en masse. La carte Verdansk est devenue emblématique grâce à ses POI variés : du Superstore au stade, en passant par l’aéroport ou les quartiers résidentiels — chaque zone avait sa propre identité . Les événements “live” (lancement de Black Ops: Cold War dans le jeu, la Tour de cristal, ou encore l’arrivée de Rambo) ont créé un véritable spectacle interactif et fédérateur.
- Le tournant avec Caldera : début du déclin
Dès l’arrivée de Caldera fin 2021, l’ambiance a changé. Le virage vers une île verdoyante a manqué de cachet : larges zones vides, mauvaise rotation entre les POI, visibilité réduite par la végétation dense, et un camp trop facile pour certains
Les bugs techniques n’ont pas aidé : crashs fréquents, freezes, bugs visuels (arme et opérateur pixélisés), problèmes de buy stations.
- Warzone 2.0 : décevant malgré ses promesses
L’arrivée de Warzone 2.0 (novembre 2022) devait marquer un renouveau sur un nouveau moteur. Mais pour beaucoup, c’est devenu un nouveau raté : moins de contenu, absence de modes prisés comme Resurgence (sur Rebirth Island ou Fortune’s Keep), et publicité permanente pour BO6 ou Modern Warfare II
Aujourd’hui, Verdansk reste gravé dans la mémoire des joueurs avec une pointe de nostalgie. Beaucoup ressentent qu’il n’y a jamais eu d’équivalent en termes de rythme et de caractère, et évoquent ce passé comme une « ère révolue ».
- Conclusion : addictif, mais frustrant
Warzone reste un jeu addictif — des sessions intenses entre amis, des sensations uniques… mais lourdement entaché par la triche, le manque d’innovation, et une certaine paresse des studios.
Le système d’événements réguliers (et iconiques) permet d’oublier un temps les défauts, mais le terrain s’appauvrit avec le temps.