Celeste fait malheureusement parti de ces jeux indé absolument surcoté et surestimé dans la même veine que Undertale (et la communauté toxique décérébrée qui va avec) où les raisons du succès tiennent bien plus d'un alignement de planète que de réelles qualités vidéo-ludique.
Parce que dans les faits, Celeste n'est rien d'autre qu'un Super Meat Boy version niaise et édulcoré avec des mécaniques crispantes à souhait.
Question ambiance c'est pas jojo, les protagonistes et l'histoire" on été écrit/vomi par quelqu'un ayant la maturé émotionnel d'un enfant de 8 ans (et pas à destination des enfants de 8 ans, là est la nuance) et mon petit doigt me dit que les créateurs ont des soucis à régler en famille ou un traitement psy à suivre...
C'est faussement poétique, faussement onirique, et surtout faussement bienveillant puisqu'on te répète tout le long du jeu : "t'inquiète t'es pas obligé de récolter tous les objets, bon okay t'as un compteur de mort et de ce que tu as loupé sur chaque niveau écrit en GROS, mais t'en fais pas, ça veut rien dire"... Donc votre "die and retry" vous dis à la fois par son interface et son gameplay deux choses antinomiques, dépasse-toi, mais si tu le fais pas osef... okay super. Surtout que Céleste est DUR mon copain putain ! Aucune courbe de progression, de montée en puissance. Faut être un try harder dés le début sinon tu lâche l'affaire. Alors qu'un die and retry soit difficile, c'est le concept je ne vais surement pas m'en plaindre, mais c'était obligé de pousser les potards à fond comme ça d'entré de jeu, sans apprentissage d'aucune sorte le tout avec un gameplay si peu précis ? (oui parce que parfois c'est au pixel prés mon pote, et je n'exagère pas)
Et autre élément douteux... des phases de dialogues ci et là impossibles à sauter avec des PNJ insupportables qui te racontent leurs vies insipides, ce qui, encore une fois, est l'opposé de ce qu'il faut proposer dans un jeu de ce genre puisque "normalement", le but c'est de mourir et de recommencer en boucle dans une frénésie de rapidité en enchaînant les niveaux, alors pour l'amour du ciel qu'est-ce que je peux en avoir à s'couer d'un gitan qui fait du camping en montagne ou d'un fantôme obèse qui sait pas ranger ses serviettes ? Je le répète, la personne qui a écrit les dialogues à de sérieux soucis émotionnel et devrait parler un peu plus avec les gens.
Pour les musiques là aussi c'est l'incompréhension totale pour moi, soit les OST sont "ok", soit carrément insupportable et incroyablement répétitive (youpi des loops mélodique de 6s qui se répètent à l'infini), et pourtant je ne suis pas difficile sur les ambiances sonores, bien souvent je me contente du minimum surtout pour les production indépendantes.
Bref le jeu est assez vide de substance autant artistiquement qu'en terme pur de gameplay, et hormis l'attachement émotionnel disproportionnés que certains veulent bien lui prêter, il n'y a rien à en dire. C'est un die and retry en dessous de la moyenne sans aucune idée de gamedesign ou d'ambition c'est juste 27 stages de purges, et des jeux du genre bien meilleur en tout point (plus beaux, plus fournis, plus novateurs) il en existe des dizaines. Même son pixelart est basique et sans inventivité (sans être moche attention)
En me relisant je me trouve un peu dur mais en terme de JV, y'a rien qui m’exaspère plus qu'un jeu ultra prétentieux qui a gagné sa place parmi les classiques pour autre chose que son gameplay ou sa proposition artistique.