Clair Obscur, c’est pas juste un jeu. C’est une fresque interactive, un poème vidéoludique, une claque artistique qui te fait dire : "Mais pourquoi j’ai encore des jeux Ubisoft installés ?"
Tu veux du tour par tour ? T’en as. Tu veux de l’action ? T’en as aussi. Tu veux pleurer, rire, esquiver des sorts en rythme, et discuter avec un mec qui s’appelle Monoco et qui pleure sur des ruines parce qu’il a tapé trop fort ? Bienvenue dans Expedition 33, le jeu où même les boss ont plus de personnalité que ton ex.
Un monde où la mort est peinte… littéralement
Chaque année, une entité nommée la Peintresse se lève, peint un chiffre sur un monolithe, et pouf, tous ceux qui ont cet âge se transforment en fumée. Cette année ? C’est 33. Et toi, Gustave, chef de l’expédition, tu pars en road trip post-apocalyptique pour lui dire : "Non mais oh, t’as pas un carnet de croquis comme tout le monde ?"
L’univers ? Un Paris steampunk en mode Belle Époque, avec des décors qui te font dire "Attends, je vais juste tourner sur moi-même pour admirer les textures". Chaque biome est une œuvre d’art, chaque ruelle un tableau, chaque cadavre une histoire. Oui, même celui qui tient une lettre d’amour et une baguette moisie.
Du gameplay qui te fait danser avec la mort
Combat au tour par tour ? Oui. Mais avec des esquives, des parades, des contres, et des combos qui te donnent l’impression d’être un ninja romantique. Chaque parade réussie te file un point d’action, chaque contre te fait briller comme une étoile filante dans un ciel de névrons.
Et les Pictos ? Des passifs à collectionner, à combiner, à optimiser. C’est comme Pokémon, mais version art contemporain. Tu veux un build qui fait exploser les ennemis en pigments ? C’est possible. Tu veux juste survivre avec style ? C’est recommandé.
Des personnages qui ont plus de profondeur qu’un puits de philosophie
Gustave, Maëlle, Esquie, Monoco… chacun a son gameplay, ses traumas, ses punchlines. Tu peux discuter avec eux au camp, créer des synergies, et même vivre des romances (bon, ok, c’est surtout "parle lui trois fois et débloque une compétence", mais l’intention est là).
Et l’écriture ? C’est du Damasio sous stéroïdes. Des twists narratifs qui te font remettre en question ta vie, des scènes en noir et blanc qui te donnent envie de faire du théâtre, et une fin qui te laisse en PLS devant ton écran en murmurant "Mais pourquoi j’ai choisi cette option ?"
Une bande-son qui te fait pleurer en esquivant
Composée par Lorien Testard, c’est du nectar auditif. Chaque morceau te donne des frissons, chaque note te pousse à continuer, même quand t’as plus de potions et que ton perso est à 2 PV. Mention spéciale à Alice Duport-Percier, dont la voix te berce comme une berceuse tragique.
En conclusion : une œuvre d’art avec des boss et des larmes
Clair Obscur: Expedition 33, c’est le RPG français qui a mis une claque à tout le monde. C’est beau, c’est profond, c’est drôle, c’est triste, c’est exigeant, et c’est 10/10 sans hésiter. Même ses petits défauts (UI un peu austère, quêtes annexes simplistes) sont comme les craquelures d’un tableau ancien : ça ajoute du charme.
Tu veux vivre une aventure ? Tu veux ressentir des émotions ? Tu veux esquiver des sorts en rythme pendant que Monoco fait une blague sur les pigments ? Joue à Clair Obscur.
Et à la fin ? Tu te rends compte que t’as pas juste joué à un jeu. T’as vécu une expédition.