Une oeuvre qui prouve que le jeux vidéos est de l'Art.

Sandfall interactive est un studio Montpellierain habritant d'ancien développeur de chez Ubisoft. Autrement dit, c'est un studio indépendant, créé dans l'unique but de faire le jeu vidéo qui révolutionnera le monde. Mais l'équipe de Sandfall ne voulaient pas faire un petit jeu indépendant, ils savaient dès le début que leur bijou allé être unique et bluffant.

La première fois qu'on lance le jeu, nous sommes directement surpris par la beauté de l'image. Que ce soit le plan que nous montre Clair Obscur ou les couleurs de l'image, nous sommes époustouflé. La musique qui introduit l'image est somptueuse, elle donne le ton et la vie de la scène. Nous avons ensuite un plan large qui nous donne à voir une ville avant de se concentrer petit à petit, vers le premier personnage. Dans ce premier plan sans aucune parole, aucun dialogue, aucune action, le jeu nous en mais plein la vue seulement avec l'image et la musique.

Les dialogues commencent et on s'aperçoit que les doubleurs ont réussis à faire un travail exceptionnel, que ce soit en français ou en anglais, le timbre de voix est bien callé sur les expressions des personnages. D'ailleurs, les expressions de visages, des mains et des yeux sont fous. En effet, les personnages gesticulent quand il passe différentes émotions et les doubleurs intensifie la voix, marque des pauses suivant l'émotion joué. Et ce n'est que les premières secondes du jeu.

On continue l'histoire et très vite les questions commencent, des questions sur l'ambiance de la ville, sur les personnages, sur l'avenir, pourquoi, quand, comment, on comprend vite que le jeu va nous donner peu de réponse. Et là on va commencer à créer pleins de théories tout au long de l'histoire, nous allons être envahis de questions, dès que le jeu va nous révéler certaines réponses d'autres questions vont surgir et ce n'est qu'à la fin que l'on découvre toute la vérité. Mais les développeur savent que le jeu va être acheté par des fouines, qui vont scruter le moindre recoin, le moindre journal pour trouver des indices et les développeurs jouent avec ses indices pour rebondir sur d'autres questions.

Mon ressenti du jeu est qu'au début, que du début à la fin le jeu m'a tenu en laisse. Je m'explique, au début j'ai été intrigué par l'histoire, je me suis posé les mêmes questions que tous le monde, et je me suis attaché aux personnages et à leurs histoires. Ensuite j'ai voulu être plus fort et j'ai donc cherchais des moyens pour le devenir puis j'ai découvert qu'il était possible de se balader pour trouver de nouveaux endroits intriguant alors j'ai marché, sur les plages, dans les plaines, j'ai admiré la beauté du jeu. Puis j'ai continué à me replonger dans l'histoire en passant par différentes émotions. J'ai découvert des petits secrets puis des plus gros et j'ai aimé. Le jeu est fluide, les systèmes de combats au tour par tour est très bien pensé et l'histoire est parfaite. Et jusqu'à la fin, chaque cinématique et regardé de manière attentive pour être sur de ne rien louper.

La musique est une merveille, elle est dans ma playlist et le restera longtemps. Le travail derrière chaque morceau est extraordinaire. Ils ont fait confiance à Lorien Testard, un compositeur français avec comme mission de réaliser de grands morceaux pour ce jeu. Et le moindre que l'on puisse dire, c'est accompli avec succès.

Le jeu vidéo est un art apparu à la fin du XXème siècle, il explose au XXIème siècle et ce jeu en est la preuve. Avec l'écriture de l'histoire, les références historiques, l'image créé, les émotions ressentis, la musique qui est intégré jusqu'au nom, Clair Obscur, tout me fait dire que les développeurs ont réunis toutes formes d'art pour créer la forme d'art ultime pour le premier quart du XXIème siècle.