le 11 juil. 2014
Ça va couper, chérie !
Il est toujours irritant de s'entendre dire que "Resident Evil" est le précurseur du survival horror...tout d'abord parce que nonobstant la qualité des premiers opus, la licence est clairement...
Alors comment parler de ce Clock Tower ?
Bah disons qu'un bon vendredi soir, je me faisais chier. Et du coup je me suis à mater Jontron, car je suis un putain de normie. Après plusieurs de ses vidéos, je finis sur un de ses "spécial" halloween, sur un certain "Clock Tower". La vidéo se lance, et je suis assez étonné que ce soit un jeu SNES.
Je me mets donc à aller voir les OST. Je tombe sur Clock Tower : The First Fear "Don't Cry Jennifer". Et déjà, à ce moment, je ressentais déjà quelque chose qui émanait de ce jeu.
Ensuite, lorsque je réussis à mettre la main sur le jeu avec un patch de traduction, je le lance. On me projette en Norvège, avec une orpheline prénommée, comme l'ost, Jennifer. C'est le personnage principal du jeu.
Elle est adoptée par un certain Baron, et quelle chance qu'elle à, ses amies sont prises aussi
LA CHANCE vous dirais-je
On se retrouve ensuite dans le manoir, où nous sommes confrontés à notre nouvelle mère qui nous avertie de rester dans la pièce principale. Mais Jennifer s'impatiente, et demande à ses amies Laura, Anne et Lotte si ils ne devraient pas investiguer.
Et c'est là que le jeu commence réellement.
Nous nous retrouvons dans un Point & Click avec de superbes animations (pour la SNES). Parlons du contrôle de Jennifer. Qu'elle est lente bordel, mais lorsque vous courez c'est ultra-chaud. Mais bon, ça impacte peu, car j'arrive à un point, l'antagoniste. Scissorman, durant tout le jeu, vous serez poursuivis par cet être démoniaque avec des cisailles. Enfin, poursuivis est un grand mot, lorsque vous entrez dans certaines pièces, vous devrez vous dépêcher de fuir,mais rassurez-vous déjà que votre personnage est très lent, Scissorman l'est encore plus.
Maintenant, passons au plus important du jeu, qu'est ce qui fait que c'est un jeu d'horreur ? À ce point de cette critique, je vais vous ramener au titre, "Le précurseur ?". Ce n'est pas pour rien que je l'ai appelé ainsi. Clock Tower vous met dans une ambiance restreinte, tout comme un certain Resident Evil. Lorsque vous vous baladez dans le manoir, c'est si petit que vous avez l'impression que l'homme aux cisailles peut se trouver partout pour vous tuer. De plus, il vous fera jouer plusieurs fois dans les mêmes zones afin d'enquêter.
On arrive à la beauté du jeu. Son histoire combinée à la mécanique Point & Click. Pendant votre aventure, vous serez forcés pour avoir la fin canon, à enquêter sur "Scissorman" tout en voyant
vos amies se faire tuer les unes après les autres.
Pour cela, vous devrez fouiller un peu partout dans toutes les pièces, afin soit de découvrir des indices, ou déclencher des événements.
Le seul problème que j'ai avec les événements du jeu, c'est que votre personnage (Jennifer) à une "barre de statut" selon la couleur, elle peut paniquer, et cela peut vous ralentir encore plus dans le jeu, et dans certains cas, mener à votre game-over. De plus, autre problème que j'ai décelé, mais qui est présent dans plusieurs autres jeux d'horreurs, c'est que certaines énigmes sont très loufoques.
Mais enfin bref, je donne à ce jeu la note de 8/10, car il a su renouvelé un genre sur une console, qui jadis était dominé par des jeux tel que Splatterhouse. En plus Et même si le jeu est lent, il réussit à se montrer intéressant et à vous captiver. Il a établi un nouveau standard pour la décennie à venir.
Jouez à Clock Tower. Peu de chances que vous le regrettiez.
Créée
le 23 juin 2020
Critique lue 114 fois
le 11 juil. 2014
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