Notes prises au cours de mes parties

Classement :
3> 2> 1

Le travail de remastérisation des graphismes est plus que plaisant, le tout est agréable à regarder même sur Switch. La VF est de bonne facture, mais je suis très déçu de l'OST que je n'ai pas trouvé très entraînante, surprenant vu que la série a bonne réputation de ce côté-là.
Globalement j'ai passé un bon moment, mais je trouve que le jeu est beaucoup trop exigeant au vu des contrôles. Combien de sauts demandent à être réussis au poil de cul près alors que les hitboxes de Crash ou des ennemis semblent bien plus grandes que leurs modèles ? Le troisième jeu est beaucoup plus simple, ce qui pourrait être un défaut mais au vu de l'extrême précision demandée par Crash 1 et 2, c'est finalement bienvenu. C'est aussi le seul à avoir un contenu réellement intéressant à débloquer, ce qui en fait mon préféré des trois, même si je peux comprendre les avis qui le classent dernier, pour sa simplicité et sa surutilisation de gimmicks.
Je recommande la compilation pour les amateurs de plateformers hardcore, tout en étant un peu déçu vu la réputation de ces jeux qui ont pour moi du mal à trouver le juste milieu. Mon Crash préféré reste Crash N-Tranced sur GBA, je ne m'attendais pas à ça !

Crash 1 : 6/10
Jeu dur, pas toujours pour de bonnes raisons. Beaucoup de problèmes de perspectives ou d'angles de caméra qui ne permettent pas de bien évaluer les distances ou de repérer un trou, ça m'a coûté un Game Over dès le deuxième niveau. Une fois les commandes mieux prises en main, j'ai mieux géré la difficulté, jusqu'au milieu du dernier monde qui est d'une brutalité sans nom. Crash manque aussi d'outils pour passer des obstacles plus sereinement, comme sa glissade.
Les boss sont bien casse-couilles, la plupart requièrent le saut pour être battus alors que les ennemis normaux se battent avec la tornade, c'est assez déroutant. Mention spéciale au mafieux qui tire dans tous les coins et dont éviter les tirs revient à lancer un dé, et à N. Brio dont la deuxième phase est ultra-contre-intuitive (il faut lui sauter dessus pendant qu'il attaque).

Crash 2 : 6/10
Meilleurs boss, mais problèmes de difficulté identiques. Le dernier monde est bien dur, et je n'aurais jamais passé le dernier niveau (Spaced Out) sans le masque bonus qu'on nous file après 10 morts vu le nombre de sauts ultra-tendus à réussir à la suite.
Les deux niveaux en jetpack ne sont pas formidables, mais au moins le boss final (qui se joue aussi en jetpack) est très simple.
Le combo glissade + saut est ultra-satisfaisant à sortir, mais j'aurais mis le bouton pour glisser sur R ou ZR histoire de fluidifier la manœuvre. On ne peut remap les boutons d'aucun jeu de la compilation, ce qui est d'une débilité sans nom (et c'est pas la seule fois qu'Activison a fait ce coup, on en reparle le mois prochain).

Crash 3 : 7/10
Etonnamment, le jeu est beaucoup plus simple que ses prédécesseurs ! J'ai bouclé la quête principale en un après-midi sans rencontrer trop d'embûches, en-dehors du deuxième niveau de moto que j'ai trouvé bien piégeux. Les boss sont anecdotiques, c'est limite si le premier n'est pas le plus dur.
Si je parle de quête principale, c'est parce qu'il s'agit du seul des trois jeux à avoir un monde supplémentaire qui se débloque si on réalise certaines tâches (la seule récompense pour le 100% des précédents jeux est une cinématique de fin alternative). Du coup c'est cool, ça motive à explorer le jeu plus sérieusement, tout en restant un simple défi supplémentaire pour ceux qui se contenteraient des 25 niveaux classiques. En plus, c'est le seul jeu où on débloque des compétences au fur et à mesure de l'aventure, ce qui est vraiment chouette quand on revisite d'anciens niveaux (en particulier pour le time trial, une fois qu'on a les chaussures de course).
Le jeu utilise aussi beaucoup de gimmicks, que ce soit les niveaux en moto, en jet-ski, en avion… Je ne suis pas trop fan de ça en temps normal, mais je trouve qu'ici ça passe, ces niveaux sont suffisamment simples (à part ceux en moto donc) pour ne pas trop ralentir le joueur qui n'est là que pour la plate-forme. Ca permet de souffler quoi, même si le jeu n'a pas le niveau d'arrachage de cheveux de ses prédécesseurs.