Beau et... Beau.

Crysis 3, un jeu suffisamment attendu pour que l'on croie au gros blockbuster vidéoludique, comme lors de la sortie du premier opus en 2007. Il n'en est rien. Si Crysis premier du nom avait défrayé la chronique, c'est bien pour ses qualité graphiques impressionnantes, aujourd'hui encore. Le scénario était bon, le gameplay bien pensé et finalement, le personnage surhumain nous collait bien à la peau. Le mot "invincible n'a jamais aussi bien décrit ce nouvel opus ; car c'est précisément ce que vous êtes : Un guerrier surhumain et... invincible, ou presque. Un jauge d'énergie qui se remplit à la vitesse du son couplé à un pouvoir d'invisibilité, un arc qui one-shot même les plus forts (même si vous tirez dans le pied), et vous voilà le chasseur parfait. Cela peut paraître bandant à première vue, mais ca va bien 5 minutes. Il n'y a aucun challenge, et ce n'est pas ce qu'on attendait de Crysis 3.
Côté scénario, ben...c'est plat, c'est cru, c'est périmé. Il serait temps pour Crytek de passer à autre chose, car cette licence vieillit très mal.

Le seul intérêt qu'il y a à gâcher 6h (oui, c'est la durée du jeu) pour finir le jeu, c'est le côté graphique du soft. La encore, ça en jette, c'est beau, c'est net, c'est lumineux, mais ça vous bouffe vos performances, au même titre que l'opus de 2007. Si ce n'est que de ce point de vue là que Crytek peut nous apporter du nouveau, ce n'est pas la peine d'aller plus loin.
Le Multijoueur, simple mais efficace, renforce un peu l'idée de l'achat du jeu, mais sans plus.

Dépenser 50€ pour cette chose qu'on attendait comme le FPS de l'année, qui en plus est associée à votre compte Origin, grosse erreur.

4/10, pour les graphismes.