Et pourtant si, avec Danganronpa 2 me voilà condamné à rejouer le même jeu. Ou presque.
Sur l'architecture générale de la série je renvoie à ma critique du premier opus tant sa suite est semblable. Et si, avec un humour pervers, cette séquelle propose des mini-jeux 'améliorés' c'est pour proposer en réalité des mini-jeux à-peine-différents-mais-toujours-aussi-pourris (mention spéciale au pendu, déjà particulièrement pénible à jouer dans l'absolu, mais dont la traduction du japonais à l'anglais donne en plus des séquences particulièrement longues à découvrir).
Le problème avec les scénarios délirants et qui prétendent proposer des retournements de situation machiavéliques (mais invraisemblables) c'est la tentation de la surenchère. Et à ce petit jeu là Goodbye Despair trébuche : l'excès y produit l'effet inverse de celui escompté et peine à intéresser le joueur faute de vaincre son incrédulité. D'autant que l'aventure propose une galerie de personnages beaucoup moins convaincante que dans le premier épisode - et c'est peu de dire que certains sont carrément horripilants - et largement bâtie de clichés.
Curieusement l'ambiance ne fonctionne pas trop mal et, alors que je craignais le pire à la vue de ses premières apparitions, Usami apporte une petite touche de fraîcheur bienvenue à cet épisode. Tout comme le tamagotchi absurde qui semble présent rien que pour justifier les déplacements. Mais c'est à la fois anecdotique et bien maigre.