Matriochka
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le 5 mars 2015
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17
Je pourrais juste laisser ce mot. C'est réellement l'impression qui ressort à la fin du jeu, et tout du long.
Je risque de SPOILER pas mal, donc attention à la lecture.
Des grosses chutes de fps en Ultra m'ont fait jouer avec toutes les options en élevé, le jeu est superbe. Si l'animation est toujours assez rigide en cinématiques, le doublage toujours bon nous permet de passer outre. Lors des combats, on est assez surpris. Autant dans Origins, les combats étaient sévèrement chiants, et dans le 2 carrément exagérés, ici on voit un mélange subtil du bon des deux opus précédents. Et tant mieux, chaque classe a son lot de capacité bien jouissives, et j'ai une petite préférence pour les guerrier arme à deux main avec spé psychomancien. Mais là où les combats se révèlent vraiment bons, c’est lors des affrontements contre les dragons. On en retrouve 11 dans le jeu. On peut se concentrer sur la tête du dragon, ou bien attaquer ses pattes, permettant à terme de le mettre à terre pour l'achever. Quelques patterns où il nous crache des boules ou bien des flammes et le revoilà au combat. Intense est le mot adapté, mais au fur et à mesure, en prenant le temps de bien avancer dans le jeu, on arrivera à plus haut niveau que les dragons, qui deviendront assez facile à battre.
La difficulté revient, surtout si vous activez le friendly fire (désactivable à souhait pendant la partie). Il y a 4 niveau de difficulté, que l'on peut modifier en cours de partie, même en combat. De plus, on retrouve une pause tactique assez proche d'origins (dans le deux on ne pouvait avoir une vue du dessus), mais la caméra reste rigide. De plus, la vue du dessus n'est finalement pas très haute, j'espère un patch car elle n'est pas des plus pratique.
Pour le scénario, on fait face à du très bon. Le jeu est épique du début à la fin. Arrivé à la moitié du jeu, on a un enchainement d'émotions particulièrement bien amené et géré qui me permet d'affirmer une réussite. Je regrette le peu de dialogue sur la fin malgré tout.
La création de personnage est très poussée, même si elle se résume au visage. On a pas mal de détails, mais attention avec le maquillage, lors de la création il fait très sombre, et on peut donc se retrouver avec un joli pot de peinture à la lumière au final. On a 4 races disponibles (Humain, Elfe, Nain et Qunari), masculin ou féminin, avec 5 classes disponibles (Voleur dagues, voleur arc, guerrier arme à deux main, guerrier épée et bouclier, mage - pas dispo pour les nains, souci de roleplay, étant en contact direct avec le lyrium, ils ont développé une résistance à la magie ). La race choisie apporte aussi un petit bonus spécifique qui peut vous aider à vous orienter vers tellle ou telle classe.
Afin de charger vos parties des précédents Dragon Age, il faut passer par le keep (accessible en jeu lors du choix de perso), et vérifier si les infos chargées sont bien toutes bonnes. Cela peut vous prendre quelques dizaines de minutes. En jeu, les influences sont assez minimes au final, se limitant surtout à des locutions ou des apparitions par le biais de missions d'agents (se limitant à lire des rapports, lettres...). Seul Hawke fera son apparition (avec la possibilité d'importer le visage par défaut ou de modifier afin de refabriquer votre Hawke d'antan. Très bon choix, mais couplé d'un malheureux bug; si vous choisissez de modifier Hawke, votre personnage prendra l'autre voix (il y a 2 voix disponibles pour les hommes et les femmes lors de la création de personnage.), bug à corriger donc.)
Le gros point négatif étant la non apparition du héros de Ferelden, votre perso de Dragon Age Origins. On se limite à une ou deux locutions.
On sera heureux aussi d'avoir une bonne tripotée de personnages secondaires, tous n'étant pas disponibles ne tant que compagnons d'arme, mais pourront vous aider dans d'autres domaines. On se retrouve avec 9 compagnons disponibles, et trois agents (qui permettent d'effectuer des missions via le conseil de guerre.). Il y a toujours la possibilité d'avoir des romances, chaque personnage ayant ses propres attirances, et la possibilité de flirter lors des discussions (leur réaction vous permettra de comprendre si vous pourrez conclure... Ou non.). Cela amène souvent à de drôles de situation d'ailleurs.
L'un des gros points fort du jeu, c'est sa durée de vie, un nombre de quête injustement qualifiées de longues et sans intérêts à mes yeux. En faisant l'effort de lire ou de comprendre les situations, le jeu reste très logique par rapport au scénario : Un garde d'un village assiégé entre deux forces en guerre se plaint de ne pas avoir assez de nourriture pour le camps, et qu'il est trop dangereux de s'aventurer dans la forêt, par conséquent vous pouvez aller chasser du gibier pour lui rapporter afin qu'ils se nourrissent, ceci permettant d'améliorer l'influence de l'inquisition, vous permettant d'améliorer vos attributs. Il y a donc une logique à faire des quêtes, une logique role play tout simplement. Une logique qu'on retrouvait aussi dans les précédents dragon age. Comptez entre 50 et 80h de jeu pour faire la quête principale, environ 20h en rushant. Le nombre de quêtes annexes et de collection, ainsi que d'embranchement scénaristiques différents permettent d'augmenter ainsi la durée de vie à plus de 200h de jeu facilement.
C'est donc du Bioware tout craché, comme dans le final, avec comme toujours un boss pas spécialement compliqué ou mémorable. On oublie par contre Inon Zur pour la BO, et accueillons Trevor Morris, qui fait malgré tout un très bon boulot, quoique parfois simpliste, mais truffé de références au Seigneur des Anneaux.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes E3 2013 : les jeux les plus marquants, E3 2014 : les jeux les plus marquants, Les meilleurs scénarios de jeux vidéo et Les jeux les plus chronophages
Créée
le 6 déc. 2014
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1 commentaire
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