Nous rencontrons des problèmes techniques sur la partie musique du site. Nous faisons de notre possible pour corriger le souci au plus vite.

Dragon Ball Z: Kakarot
6.3
Dragon Ball Z: Kakarot

Jeu de CyberConnect2 et Bandai Namco Games (2020PlayStation 4)

Dragon Ball est un manga de légende. Commençant progressivement comme un manga comique et enfantin, il a pris les sentiers du shônen d’action-aventure sur la fin des aventures de Goku petit pour devenir Dragon Ball Z, qui est l’appellation de l’animé pour la seconde partie du manga d’Akira Toriyama. Celui où Son Goku devient adulte, et commence à affronter des menaces de plus en plus en puissantes.


DBZ est un animé qui a fasciné des dizaines de milliers d’adolescents et d’enfants pendant les années 80, et qui a un statut culte aujourd’hui. Depuis des années, DBZ a été source de création de produits dérivés. Et notamment de jeux vidéos. J’ai personnellement découvert Dragon Ball avec l’excellent Dragon Ball Adventure sur Game Boy Advance, un des rares jeux proposant d’incarner Goku petit jusqu’à son affrontement avec le roi-démon Piccolo. Par la suite, j’ai pris l’animé au cours de ce que je considère être le plus grand arc DBZ, l’arc des cyborgs. Des années plus tard, je suis devenu incollable sur l’univers DBZ et également sur sa « suite », Dragon Ball Super, dont on peut sérieusement se demander s’il faut la considérer comme canonique.


Dragon Ball Z Kakarot puise son inspiration directement depuis l’animé d’origine, à savoir, Dragon Ball Z. Il en a pris toutes les qualités, mais également, les défauts, puisqu’il intègre des filers sans intérêt comme Piccolo et Goku passant leur permis, dans son scénario principal. Vous allez donc, une fois de plus, revivre inlassablement les aventures de DBZ, de l’arc des Saiyans, en passant par Freezer, Cell pour arriver à Majin Buu. Est-ce que la promesse de faire un Action-RPG fidèle à un animé qui passionne les masses encore aujourd’hui est tenue ? Rien n’est moins sûr, et nous allons voir ensemble dans cette critique pourquoi.


1) Une technique… pas vraiment super-saiyan


La technique de ce jeu est… Particulière. J’ai failli décrocher ma mâchoire au début du jeu tellement elle est limite, pour un jeu de cette envergure. A priori le jeu tourne sur l’unreal engine 4, et ça pique beaucoup quand on passe après un certain Final Fantasy 7 remake, qui est l’un des plus beaux jeux de la PS4, et probablement l’un des plus optimisés.


Les textures sont pauvres, le moteur est potable sans plus, il y a un peu de possibilité de destruction du décor ( mais n’en attendez pas trop), et personnellement, ce qui m’a le plus choqué, c’est le nombre de ralentissements dans le jeu. Le jeu freeze(r) à chaque fois qu’il y a trop d’action à l’écran, où quand on reçoit un grand nombre de points d’expérience.


Ce qui m’a aussi beaucoup embêté, c’est les temps de chargements, nombreux, à chaque fois qu’on passe d’une zone à une autre. J’imagine même pas la tete du jeu qui devrait sortir sur switch à la rentrée. En sachant que sur une PS4 fat, il tourne pas non plus très bien, qu’est ce que ça va donner sur switch.


Reste que les cinématiques, que l’on ne peut pas toujours passer, sont bien faites, et que les personnages ont ce petit coté animé qui fait plaisir, c’est déjà ça de gagné.


2) Action-RPG Low Cost ?


La partie Action-RPG fait son minimum syndical. Elle est là, c’est bien, et autant l’admettre, le jeu ne m’a pas donné envie de m’investir plus que cela dans les niveaux et le levelling. Déjà l’interface de paramétrage est catastrophique, pas fluide. Il y a un nombre incalculable de menu et de sous-menus, d’objets à donner ou offrir pour monter en niveau ou en compétences. Étant donné que l’on incarne jamais tout le temps un personnage, quel est l’intérêt de le monter en niveau ?


Et ce n’est sûrement pas la piètre qualité des quêtes secondaires qui va vous donner envie de « farmer ». Elles sont inintéressantes, ennuyeuses, on peut le dire, ce sont des quetes fedex au ras des pâquerettes. Je me suis donc concentré sur le scénario, en espérant qu’il me captiverait à chaque instant… C’était sans compter sur des pans d’histoire qu’on a jamais vu dans le manga qui est rajouté pour faire du remplissage. Quel intérêt à passer le permis avec Goku et Piccolo ? Quel intérêt de jouer Vegeta qui s’entraîne dans la salle de gravité ? Il y a des moments où réellement vous allez vous ennuyer. Parce que le rythme est toujours le même, et surtout, parce que DBZ vous savez déjà ce qu’il va s’y passer.


Alors reste, les combats, qui sont plutôt sympas à jouer, même si on rend compte rapidement de leur répétitivité et parfois de leur injustice, au niveau de la difficulté. Ainsi j’ai vendu la plupart des objets qui me servaient à rien pour m’acheter une blinde d’objets de soin, et j’ai passé la plupart des temps les combats où j’avais pas le niveau de cette façon.


DBZ Kakarot ne respecte pas toujours les puissances, et c’est ça qui m’a terriblement contrarié. Comment expliquer que j’ai galéré en SSJ 3 avec Son Goku contre Kid Buu, alors que avec Vegeta SSJ 2, ça passait tranquille ?


Conclusion 


J’ai pu jouer à DBZ Kakarot en l’achetant en promotion, à moins de 20 euros. Si jamais vous arrivez à l’obtenir pour un prix avoisinant, et que vous êtes fans de DBZ, je peux éventuellement vous le conseiller. J’ai bien dit éventuellement. C’est un jeu qui va vampiriser votre temps, j’ai mis une vingtaine d’heures à le finir ( sans m’éterniser sur les quêtes secondaires). Un action-RPG où t’as pas envie de t’investir trop dedans, c’est qu’il y a quand même un problème. Parce que c’est DBZ, parce que c’est le fan service, parce que mine de rien, revivre les grandes scènes, le moment où Majin Buu se fait atomiser par le Genkidama, le moment où Goku devient pour la première fois un SSJ, le moment où Gohan devient un SSJ 2  contre Cell, ou encore le moment où Vegeta se sacrifie, c’était cool, c’était bien mis en scène.


Les combats sont répétitifs, et néanmoins, sont plutôt sympathiques à jouer, avec les bruitages de l’animé ; et même parfois, son OST. Pour toutes ces raisons, je n’ai pas le cœur à mettre en dessous de la moyenne à ce DBZ Kakarot, mais faut pas trop m’en demander non plus hein, c’est pas terrible.


Répondrais-je présent au prochain jeu Dragon Ball qui me reproposera de revivre en boucle pour la énième fois les arcs de Freezer, Cell et Buu ? Rien n’est moins sûr. Cela dit, DBZ Kakarot reste peut être le meilleur jeu Dragon Ball « solo » qui est sorti sur cette génération, avec DB Fighterz. Si vous voulez vous amuser avec des potes ou en ligne, penchez plutôt sur ce dernier. Si vraiment vous voulez jouer tout seul, DBZ Kakarot à bas prix est envisageable, si revivre en boucle une histoire que vous connaissez par coeur depuis plus de 30 ans vous amuse.

SpiderVelvet
5
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Les meilleurs jeux vidéo de 2020

Créée

le 29 juil. 2021

Critique lue 87 fois

SpiderVelvet

Écrit par

Critique lue 87 fois

D'autres avis sur Dragon Ball Z: Kakarot

Dragon Ball Z: Kakarot
ヨアン
5

Le 5 coup de coeur

Avant de commencer, pour poser le contexte, je tiens à préciser une chose. Il n’y a pas la moindre objectivité ici. Dragon ball, c’est ma religion. Quand bien même je pourrai avoir un manga préféré,...

le 28 janv. 2020

6 j'aime

4

Dragon Ball Z: Kakarot
GauthierSergent
5

Kakarot ou Carotte ?

AH le fameux nouveau jeu DBZ qui promet en plus de l'habituelle histoire un contenu RPG. Et autant dire que pour un ancien qui a connu tous les jeux d'avant il est clair que visuellement c'est le...

le 19 janv. 2020

5 j'aime

1

Dragon Ball Z: Kakarot
Xavier_Duvot
6

Entre nostalgie et réalisme

Est-ce qu'on aime Dragon Ball pour la nostalgie? Indubitablement, oui un peu, mais qu'en est il lorsqu'il n'y a que ça à offrir ? Dragon Ball Z Kakarot c'est le jeu attendu depuis des années, qui...

le 18 janv. 2020

4 j'aime

1

Du même critique

Marvel's Luke Cage
SpiderVelvet
7

Lucky Luke Cage

Luke cage est une série profondément injuste. Tant dans son déroulement que dans son dénouement; en effet, la série oscille entre des moments intéressants, des moments creux et des moments sombres...

le 1 oct. 2016

21 j'aime

4

Marvel's The Punisher
SpiderVelvet
8

Marvel’s The Punisher, un bon départ ?

Comme souvent avec les séries Marvel, je construis une critique progressivement avec la diffusion des épisodes. L’épisode 1 de The Punisher est excellent en tout points, et laisse présager une série...

le 18 nov. 2017

20 j'aime

2

L'Expérience interdite - Flatliners
SpiderVelvet
7

Pourquoi tant de haine ?

L’expérience interdite- Flatliners est un bon film. Il est pas parfait mais c’est un bon film. Mais le truc est en train de se faire complétement détruire par la critique. Comme quoi... c’est donc...

le 24 nov. 2017

18 j'aime

4