La première règle du Drive Club

Je suis mauvais aux jeux de voiture. Comme ça c'est dit.

J'ai tendance à me prendre les murs à chaque virage, à tenter des trajectoires impossible pour doubler et à finir dans le bas côté. J'ai bien fini quelques Need for speed et passé de nombreuses soirées sur Trackmania mais je ne pense en aucun cas pouvoir donner un avis précis et avisé sur ce genre de jeux. Vous voilà prévenus.

J'étais dernièrement devant le rayon des occasions de mon vendeur de jeux vidéos avec mon fils de 2 ans et demi.. La jaquette de Drive Club avec ses bolides rutilants captura son attention, impossible de l'en détacher. Au bout d'un moment, j'ai fini par céder me disant au passage qu'il s'agissait d'un jeu que je pouvais jouer devant lui contrairement aux Doom et autre Resident Evil 7.

Je rentre, mets le disque dans la console, lance la mise à jour, reviens 20 minutes plus tard et démarre enfin le jeu.

Là, première déconvenue, je n'ai pas acheter un jeu mais le squelette de celui-ci. Le menu est un capharnaüm confus qui mélange sans vergogne les championnats disponibles et ceux à acheter. Je vérifie rapidement que je n'ai pas lancer par erreur la version PS Plus gratuite. Non, non c'est comme ça. Drive Club est un jeu service dont le disque n'est que le droit d'entré. Malaise, surtout lorsqu'on sait que le jeu en ligne à mis des mois à fonctionner.

Lorsque enfin je trouve une course pour laquelle je ne dois pas repasser à la caisse. Graphiquement ce n'est pas fou mais quelques effets climatiques et de Lumière rendent le le jeu pas désagréable à regarder. Certains décors ont de la gueule et le tracés semble dans un premier temps vraiment nombreux, donnant l'impression d'être un globe trotter de la course automobile.

La prise en main est arcade sans être décérébrée comme celle d'un Need For Speed. Entendez par là qu'il faut à l'occasion freiner. Sur les tracés, de nombreux petits challenges communautaires sont proposés, rien de révolutionnaire mais ça donne vraiment envie d'aller plus vite que son frère ou de déraper pendant plus longtemps que lui, etc.
Finalement le jeu ne semble pas si mal quand on gratte un peu.

Maaaaiiiiissss.....

Au bout de quelques courses je réalise que les environnements commencent à se répéter plus que de raison. La prise en main mi-arcade mi-réaliste (ou réaliste du temps de GT2) a le cul inconfortablement posé entre deux chaises. L' IA des pilotes adverses est stupidement agressive et roule plus comme un train que comme des individus.

La deuxième couche de verni tombe et on revient à cette agaçante impression de jeu moyen gangrené de micro transactions manquant cruellement de personnalité, ce qui est un comble pour les créateurs du très cool Motorstorm.