Etrian Odyssey
6.8
Etrian Odyssey

Jeu de Atlus, Lancarse, Kazuya Niinō et Nintendo (2007Nintendo DS)

On peut le dire, Etrian Odyssey est un jeu atypique. Au début, il faut s'accrocher car on a tendance à se faire latter par les monstres de base en moins de deux. Il faut faire d'innombrables allers-retours entre l'unique donjon et l'unique ville du jeu, histoire de se soigner (on début on ne dispose de rien, pas la peine de compter sur des magies pour récupérer des HP et encore moins pour ressusciter un perso). Tout est payant et coûte les yeux de la tête alors que l'on trime à battre les plus petits monstres, monstres qui ne filent que des kopecks et trois points d'expérience. Dans Etrian Odyssey, tout se mérite, chaque pas dans le donjon est une menace pour la survie de notre groupe ! Franchement, au début, il faut avoir du courage pour ne pas lâcher le jeu et le considérer comme une sombre merde mal calibrée. Et puis, malgré tout, au fil des heures, l'intérêt se révèle. On explore tous les recoins du donjon, on trace minitieusement la carte sur l'écran tactile tout en éliminant les monstres qui se dressent sur notre chemin. On avance pas à pas, puis on revient en ville pour se refaire une santé, revendre les objets récupérés, rapporter le nom des monstres que l'on a croisé, on achète de l'équipement que les objets que l'on a revendu ont permis de débloquer, on accepte une quête au passage, et on repart à l'aventure !

En fait, Etrian Odyssey est un jeu dosé au poil, dans ses moindres paramètres, progresser dans le donjon devient alors addictif. Chaque étage est plus ou moins complexe et réserve ses propres surprises. Il faut vraiment passer les premières heures pour découvrir le véritable potentiel de Etrian Odyssey. En fait soit on s'arrête avant la première (ou deuxième) heure, soit on continue et alors on est presque sûr d'accrocher au jeu. Bon, j'ai quand même fini par me lasser car la formule, même si elle est parfaitement rodée, est vachement étirée en longueur et finit inévitablement par être répétitive. Le donjon est long et explorer les étages en profondeur demande beaucoup de temps. On progresse très lentement. Le jeu a eu raison de ma patience au 20ème niveau. Je n'ai pas eu le courage de continuer, d'autant plus que le jeu nous envoie ponctuellement des boss ou des passages particulièrement durs à passer, et ce de manière soudaine. Etrian Odyssey est un gros challenge à relever, destiné aux joueurs très patients qui sont prêts à passer de longues heures sur le même jeu, à ne pas faire grand chose d'autre que rosser les monstres, remplir le bestiaire, gagner de la tune, acheter des équipements et explorer les profondeurs du donjon... Jusqu'à en voir le bout. Ou pas.

Créée

le 27 mars 2011

Modifiée

le 20 août 2012

Critique lue 432 fois

1 j'aime

3 commentaires

benton

Écrit par

Critique lue 432 fois

1
3

D'autres avis sur Etrian Odyssey

Etrian Odyssey
benton
7

Critique de Etrian Odyssey par benton

On peut le dire, Etrian Odyssey est un jeu atypique. Au début, il faut s'accrocher car on a tendance à se faire latter par les monstres de base en moins de deux. Il faut faire d'innombrables...

le 27 mars 2011

1 j'aime

3

Etrian Odyssey
CuddleFox
5

Ouais, ok. Au revoir.

Etrian Odyssey est un dungeon rpg, mais un dungeon rpg fait par des mecs qui ont pas touché à un rpg depuis Final Fantasy 1 sur Nes.Le jeu est un énorme donjon de 30 étages dont tu dois dessiner les...

le 6 juil. 2023

Etrian Odyssey
Samish
7

Petit traité paraphile

Dungeon Crawler très bien fait et au challenge relevé. On se retrouve vite captivé par la nécessité de toujours faire progresser ses personnages, s'enfonçant petit à petit dans le labyrinthe dont on...

le 7 avr. 2014

Du même critique

Beach House
benton
9

Critique de Beach House par benton

Je ne sais par quel miracle la musique de Beach House arrive à créer une nostalgie de rêveries insondables. Les mots ne sont pas assez forts pour évoquer le pouvoir étrange des chansons de ce groupe...

le 7 juin 2012

23 j'aime

5

Goodbye and Hello
benton
8

Critique de Goodbye and Hello par benton

Tim Buckley est presque aussi connu, si ce n’est plus, pour être le père de Jeff Buckley que pour sa musique, et c’est finalement un bien triste constat. Car il suffit d’écouter les albums de Tim...

le 1 juin 2013

17 j'aime

1

Figure 8
benton
9

Critique de Figure 8 par benton

Figure 8 est l'aboutissement logique ayant mené Elliott Smith du folk intimiste à la pop étincelante et fastueuse. C'est en tout cas l'effet que donne l'album, mais il faut avouer que le chanteur est...

le 7 juin 2012

16 j'aime