Une chaotique promesse

Bon concept dans son ensemble. J’étais prête à dire que cela était une agréable expérience, car original, que d’évoluer comme si l’on était le héros créateur du jeu vidéo, puis j’ai avancé petit à petit dans l’histoire, et j’ai découvert une phase d’ennui de plus en plus intense.

Le début était bien, soit la partie création, puis après, cela devenait le grand n’importe quoi, avec des références à la pelle, qui s’incrustaient n’importe comment, juste pour mettre des références, et ne desservant aucun propos. Cela n’était plus qu’à visée ornementale, pour la simple envie de mettre des références qui pouvaient coller sur le moment, et qui raviraient les fans pour qu’ils aient envie d’acheter le jeu en question, mais cela s’arrête là. Aucune différence dans le game play, contrairement au deux, ce qui fait que l’on peut lui reconnaître au moins cette qualité, si l’on devait comparer les deux, par rapport à son prédécesseur (même si cette diversité est loin d’être sans faille et de qualité, comme je l’illustre plus précisément dans ma critique concernant ce jeu). En effet, outre le fait que tu puisses taper au tour par tour ou au corps à corps comme un jeu de baston, accompagné de quelques légers défis, il ne propose guère de diversités. J’ai eu d’ailleurs beaucoup de soucis en jeu, notamment avec des soucis de collisions, et les fameux problèmes de perspectives (soucis que j’aie avec pas mal de jeux, ceci dit), quitte à me demander à plusieurs reprises si, avec tous ces soucis soulignés selon moi, que cela soit dans le un ou dans le deux, ils avaient testé leur jeu. Ce qui est un tantinet horripilant, car devant un jeu, nous sommes censés passer un bon moment et non payer la négligence des créateurs. Je pense principalement au boss final qui était mal mis en œuvre, car la façon de le battre n’était vraiment pas clair, son point faible n’étant visible. D’autant qu’après, avec la deuxième phase du boss, j’avais l’impression de faire un tennis de table avec lui, plutôt que quelque chose d'épique. Ce qui est plus que décevant pour un boss final qui est censé conclure l'arc du récit, et les enjeux qui vont s'ensuivre.

En parlant de l'Histoire, eh bien, elle est comme la teneur du jeu : sans saveur, simpliste, et rushée, au même titre que les personnages qui en deviennent oubliables. J'ai l'impression qu'ils se sont davantage concentrés sur leur référence inutile, plutôt que nous pondre un jeu avec un bon scénario, qui est l'essence même qui construit le gameplay, se dernier s'articulant en corrélation avec son histoire. Je songeais à ce que ces personnages reviennent dans le 2, mais au final, cela en était des autres, ce qui ne va pas les rendre davantage marquant, surtout avec une histoire qui ne sait pas tellement où elle va, en se demandant son intérêt propre.

Tout pour dire, qu’il n’était absolument pas satisfaisant à tuer, mal conçu, bâclé, et non fini, comme si cela était des amateurs qui avaient fait un jeu. Il y avait des erreurs grossières, dans le un, comme dans le deux, davantage dans le deux puisque plus long, et qu’au final, il représentait plus un prototype qu’un vrai jeu terminé. Ce qui explique pourquoi le deux est de cette teneur selon moi, si déjà, il se base sur son prédécesseur pour se bâtir, quand bien même il y a de nettes améliorations flagrantes, cela va sans dire, un scénario avec plus de profondeurs, et de plus beaux graphismes, et heureusement, vue qu’il est plus long (ou bien le finir aurait été une vraie torture, enfin, plus que cela ne l’a été).

En tous les cas, ce qui est décevant, est que j’aie retrouvé des erreurs grossières dans les deux, ce qui prouve que finir leur jeu, ce n’est pas leur point fort, et qu’ils ont comme la prétention de nous les couvrir sous un flot de bonnes idées pour qu’on l’achète. Je pense qu’évidemment, cela n’est pas l’effet escompté, mais cela m’a donné cet effet lors de mes aventures, telle une mauvaise promesse, qui pourraient décevoir les joueurs, le deux davantage que le un, au vue de ses ambitions. C’était mon cas puisque la jaquette et l’histoire me tentaient, mais qu’au final j’ai connu déception sur déception, et encore moins de satisfaction à le terminer que le deuxième.