Fallout sans Fallout

Fallout, avant d'être un RPG, c'était avant tout une sacré ambiance post-apocalyptico-cynique bien tordante, avec une liberté d'action et de choix assez impressionnant et souvent dans le mauvais goût (pour notre plus grand bonheur). Après un troisième épisode assez proche du ton mais un peu mou en gameplay, suivit d'un New Vegas dans la même veine mais à l'histoire mieux géré, c'est avec beaucoup d'entrain qu'on se lance corps et âme dans ce nouvel épisode.

Comme dit plus haut, le gameplay n'étais pas fou-fou dans ses précédents épisodes, le passage d'un jeu de stratégie/RPG à celui d'un FPS/RPG ne fut pas de tout repos mais Bethesda a enfin sa bonne recette avec les bons côtés des deux genre : La nervosité d'un FPS et la profondeur d'un RPG.
Rajoutez à ça un système de "Housing" assez sympa, un craft presque parfait et la possibilité d'avoir un chien et vous avez un jeu vraiment sympathique.
Mais là où le bas blesse, c'est malheureusement côté histoire. En effet, la quête principale n'est pas très intéressante et les quêtes secondaire ne le sont pas plus (à part quelques une). Les personnages manque aussi de véritable charisme et aucun ne nous marquera vraiment (sauf le Détective Valentine). De plus, Fallout 4 essuie les douloureuses traces du "Tout Publique" avec un manque d'humour noir, des choix souvent identique (on peut être ironique mais pour le PNJ, cela équivaut à un "oui") avec très peu d'impact sur votre histoire et enfin une interface pour console faisant bien tâche ( à croire que Skyrim ne leur a rien appris).

Fallout 4 reste quand même une bonne expérience de jeu, et les mods sur PC corrigent les éventuels faux-pas des développeurs (je conseil sur cette plateforme du coup).