Mean Old World Blues

Old World Blues est le troisième DLC de Fallout: New Vegas. Après un Dead Money intéressant et un Honest Hearts assez désastreux, il y avait de quoi être sceptique, au point d'hésiter à l'acheter immédiatement. Après tout, les sites de tests ne manquent pas, et les avis n'allaient pas tarder à fleurir. Oui mais l'homme est faible, et il cède parfois facilement à la tentation, et c'est ainsi que j'ai bondi sur ce nouvel add-on.

Alors, que retenir de ce nouveau segment ? Il est bien meilleur que le précédent. Néanmoins, on retrouve les défauts inhérents aux DLC de ce New Vegas : le fond est excellent, mais la forme laisse à désirer. L'écriture de cet add-on est vraiment très agréable : les rares personnages ont tous des personnalités très différentes, la folie semblant être leur seul point commun. Bourré d'humour et de cynisme, assez profond et riche, cet Old World Blues est une franche réussite. De plus, on apprécie tous les clins d'oeil disséminés ça et là (à Fallout 3, à des protagonistes de New Vegas, ou le dernier DLC à venir).

En revanche, les quêtes sont monotones. Certes, elles permettent d'en apprendre plus sur les lieux, mais on sent un certain manque d'inspiration, au point de voir quelque chose qui est, je crois, une première depuis la création de la saga : devoir faire certaines quêtes plusieurs fois (avec des niveaux de difficulté croissants). Au début, il y a de quoi être dérouté, et après cinq minutes, soyons francs, on s'ennuie. Du coup, on cherche à les finir au plus vite, sans s'attarder sur les éléments qui permettent de mieux appréhender l'univers. Je me suis même surpris à ne pas consulter certains terminaux qui devaient pourtant contenir des discussions complètement absurdes entre chercheurs du passé.

Ce DLC introduit une nouvelle radio, de nouvelles musiques, et après des heures passés dans le Mojave, c'est appréciable. Et la durée de vie ? Bonne ! La zone est très vaste (35 lieux à découvrir), mais comme toujours, on peut filer droit au but et passer à côté de choses intéressantes.

En définitive, on ressent une certaine amertume : un gros potentiel, mais la forme gâche un peu tout. On s'empresse alors de terminer les quêtes pour pouvoir profiter de délicieux dialogues. Mais ne vous méprenez pas ! J'ai vraiment passé un bon moment.