Final Fantasy VII: Rebirth
8.1
Final Fantasy VII: Rebirth

Jeu de Square Enix (2024PlayStation 5)

La claque attendue arrive enfin (keep playing)

Je ne peux pas m'empêcher de balancer mon avis, car ce jeu m'a fait faire le grand huit des émotions. 30h de jeu, mais je pense que j'en ai vu assez pour le moment.

Je tiens à préciser en préambule que le remake ne m'avait pas du tout séduit. Un jeu couloir, bourré de sessions de jeu totalement inutiles qui desservent l'histoire, le rythme, et la cohérence narrative. On met Sephiroth de partout pour faire du fan service - bref, j'avais pas du tout été enchanté.


Alors là, le chapitre 1 nous met dans l'ambiance : du vrai story telling, des points un peu obscurs du jeu original qui sont explicités un peu plus finement (bon, y'a un peu de fan service quand même autour de Sephiroth).


Le jeu va nous faire naviguer de chapitre en chapitre en chapitre, alternant phases d'exploration en open world, et phases narratives très dirigistes, mais foutrement bien réussies. Le jeu me fait osciller entre rire, joie, tristesse, sourires complices et amitié.

J'ai rarement senti autant de proximité avec un groupe, ils ont véritablement réussi quelque chose ici. La cohésion de l'équipe autant présente dans les combats, que dans l'open world, les mini quêtes et les passages en ville assurent vraiment quelque chose de fort qui se développe petit à petit. On a l'impression de voir un vrai groupe apprendre petit à petit à se connaître, et à évoluer ensemble. On repère les petites piques propres à groupe de pote, tout en restant très soudés lors des épreuves. Bref, je trouve que de ce point de vue là, c'est carton plein.


J'ai lu ici et là que l'open world était dépassé - je suis pas d'accord, un open world assassin's creed est bien pire que ça. Le world building est bien fait, splendide en tous points. L'exploration en mode chocobo est pas toujours simple avec les reliefs, mais bon sang que c'est beau. Certes il y a des tours (4 par région), avec quelques chasses et quêtes - oui ça semble répétitif, mais tout est varié. Je prends les chasses comme un peu de pratique (pas inutile à mon sens, d'autant plus que les ennemis sont tous différents). Les autres types de mission changent, à ma grande surprise (on passe d'une poursuite de gens à un mini jeu par exemple, et ça c'est fort - jeu de mots).


Très déçu du remake, j'étais totalement sur mes gardes avec ce nouveau jeu - et je dois dire que je n'ai pour le moment pas du tout été déçu, j'ai enfin lâché les chevaux et maintenant je prends vraiment mon pied. À 30% du jeu, il n'y a que très peu de fausses notes, quand je compare avec les deux derniers opus (FF 7 remake & FF XVI), il n'y a pas les défauts de longueur et de remplissage que l'on détectait tout le long du jeu.


De grands efforts ont été faits pour rendre le monde moins niais, certains personnages en souffrent encore évidemment (coucou Chasey), mais je trouve que le ton global est très propre, bien plus cohérent que ça ne l'a jamais été.


Dernière chose, les musiques. Elles sont grandioses ! La bande originale est dingue, en tant que gros fan du ff7 original, j'y ai trouvé mon compte. Je suis pas fan du nouvel arrangement de 2-3 morceaux, mais je pense que mon prisme nostalgie y est pour quelque chose.


Petit bémol sur la mise en scène, avec du spoil :

Lorsqu'on traverse les marais, il n'y a plus cette pression de tomber sur le Midgardsormr - on a le chocobo et on y tombe dessus, s'tout. Dommage qu'on ait le niveau pour l'affronter, et dommage qu'à la fin du combat Sephiroth apparaisse comme par magie et provoque la scène mythique du serpent empalé sur un arbre. Dans l'original de FF7, on poursuivait Sephiroth, on tombait sur ce serpent après la traversée du marais, on se rendait compte de la puissance de ce type, c'était suggéré, avec la musique qui accompagnait ça. J'étais terrifié, et même en ayant rejoué, ça fonctionnait toujours. Aujourd'hui, tout est montré, et ça casse pas mal l'immersion à mon sens. J'ai ressenti la même chose durant le premier chapitre, on était censé affronter un dragon en arrivant à Nibelheim, on ne contrôlait pas Sephiroth, mais pendant qu'on tapait faiblement (ou pas), lui il envoyait des sauces de l'espace. Avec la musique en arrière plan, c'était grandiose. Le personnage de Sephiroth et sa réputation grandissaient en nous, on imaginait des choses, le peu qu'on voyait de son aptitude au combat suffisait à poser le personnage. Bref, un petit raté, que je pardonne.

Je viendrai actualiser ma critique, mais j'ai hâte d'aller plus loin dans le jeu, afin de voir si la lassitude s'installe, et surtout si la qualité est constante. En plus, j'ai fait 30% du jeu. Sa durée de vie si longue, avec une qualité si exceptionnelle, ça mérite un applaudissement.

Jodu
9
Écrit par

Créée

le 13 mars 2024

Critique lue 56 fois

3 j'aime

Jodu

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3

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