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N'ayant plus joué à un final fantasy depuis belle lurette et étant en cruelle manque de RPG, mon genre préférée depuis plus de 2 ans(Nier et la trilogie mass effect mise à part) c'était avec grand plaisir et non sans une certaine curiosotée que je décida de me replonger dans un ff de l'époque squaresoft qui m'intriguait depuis des années mais que je n'avais jamais eu l'occasion d'éssayer.
M'étant très peu renseignée sur le jeu et n'ayant aucune crainte ni a priori dessus, j'avais décidé de prendre cet opus telle qui l'était sans me baser sur l'avis de mes amis, mes éclaireurs sur ce site(dont les avis sont assez mitigés) ni sur la presse "spécialisés" mais ce que je savais néanmmoins c'est que ce ff fut l'un des plus polémiqués à l'époque et meme aujourd'hui n'as pas que des adorateurs au sein de la communauté.
Ne connaissant rien du scénario c'est donc sans préjugés que je lance le jeu, m'attendat au pire à un ff "bon sans plus"
Et là:
Première claque!!! une cinématique d'intro de toute beauté comme seul squaresoft(aka "les faiseurs de reves")savent en faire avec une musique absolument épique et chargée d'émotions(la cultissime "liberia fatali"), l'animation n'est pas en reste avec des personnages encore plus détaillés que ff VII et à la physionomie plus "réalistes" et dégageant charisme fou.
Avant meme d'avoir commencée une nouvelle partie, on reconnait le talent du défunt studio, et leurs capacités à mettre l'eau à la bouche.
Je débute alors ma partie excitée comme un gosse dans les années 90 recevant une nintendo 64 à son anniversaire, et premier constat en me baladant dans l'universitées de balamb garden: C'EST BOOOOO!!!
C'est avec joie et non sans une certaine nostalgie que je rédecouvre les décors pré-calculés éblouissants à la ffVII qui n'ont rien perdus de leurs beauté sublimant un univers riche, colorés et enchanteurs.
L'univers de ffVIII, parlons en justement: mélangeant les avancés technologiques et l'aspect "spatial" de la science-fiction avec toujours une pointe de fantasy cher à la saga, les lieux dans lesquelles font place l'aventure s'avère plus colorés et variés(la foret, le désert, les différents villages, la montagne) contrastant avec la mélancolie ambiente et l'aspect très "mécanique" des lieux explorés dans ffVII sans donner un aspect "bordélique" le monde de FFVIII étant intélligeament construit et cohérant dans les lieux visités; en continuant sur la partie graphique, les modèles 3D des personages et des créatures sont encore plus détaillés avec une physionomie plus "réalistes" que j'ai évoqués tout à l'heure, les personnages n'étant plus en SD( super-deformed) et des cinématiques en CG absolument splendides sublimés par le chara-design au petits oignons du célébre tetsuya nomura.


Pour parler du scénario vite fait et de manière assez grossière, vous incarnez squall lionheart, jeune homme introverti et taciturne, étudiant à la prestigieuse universitée de balamb garden chargés de former les Seed, les plus puissants mercenaires du pays chargés d'éffectuer divers missions pour venir en aide à la population et d'éliminer la sorcière edea qui a pris la tete du gouvernement et semant la terreur dans tout le pays, celui-ci au cours de son aventure serat chargés d'accomplir son devoir de Seed, d'éliminer la sorcière et parcourera moult péripéties qui forceront le guerrier à se remettre en question continuellement.
Après il me faudrait surement plus d'une dizaine de pages pour parler en profondeur du scénario aux multiples rebondissements et aux thèmes très divers comme les conflits géopolitiques, l'acceptation de soi-meme, le rapport que l'on entretenons avec notre entourage, la tolérance envers autrui etc....
Mais si il ya un point sur lesquelle il convient d'insister c'est sur le caractère très "romantique" du scénario, en effet la romance est particulièrement mise en avant dans le récit et est amenés avec une justesse remarquable, illustrés par la relation amoureuse entre squall et la belle Linoa qui au final se révèle etre au centre de l'intrigue et qui est la grande force scénaristique de cet opus selon moi, leur relation qui va se dévelloper progréssivement dans l'histoire est très touchante et ne verse jamais dans le gangnan (bon, à part peut-être la scène dans le vaisseaux et cet ignominie de "eyes on me" en fond sonore) linoa n'est que rarement en train de s'en remettre à squall lorsqu'elle est en danger et ne pleurniche JAMAIS pendant la majorité du récit etc... d'autant que la jeune femme va etre en quelque sorte "l'éducatrice" de son amant, le poussant régulièrement à se remettre en question et la belle va changer à jamais le jeune homme.
Et justement, parlons en de ce personnage remarquable qu'est squall, à mon sens celui-ci m'as encore plus marqué qu'un certain cloud, de par sa dimension plus "humaine" et son charisme naturelle, sa personalité est tourmentée il apparait comme un personnage désanchantés et très indécis dans ses choix, ne manifestant que peu d'émotions au début du jeu, si bien que l'on ne sait si il mérite des gifles ou du réconfort quand celui-ci reste indifférent aux remarques de son entourage, son immaturité et ses états d'ame nous rappelle qu'avant d'etre un soldat impitoyable, squall reste avant tout un humain avec ses soucis quotidien.
L'identification à ce personnage(voir aux autres) est donc plus évidente que dans les précédents opus(en tout cas pour moi) surtout lorsque l'on à la meme tranche d'age que les protagonistes du jeu, ceux-ci étants des étudiants post-adolescents qui réunissent certains stéréotypes(zell le sideckick rigolo, selfie la petite surexcitée,irvinne le don juan de service )mais qui ne sont jamais envahissants, chaque personnage apporte sa petite touche au scénario meme si il y en qu'on apprécierat plus ou moins que d'autres forcément.


Après ce long pavés(nécéssaires) sur le scénario, il convient de parler du gameplay et du système de combat assez complexe à appréhender au début, pour faire simple il s'agit d'un système reposant en grande partie sur les différentes magies du jeu ainsi que les invocations que vous devrez assigner aux membres de votre équipe pour améliorer vos stats, honnètement ce système au début m'as semblée très étrange et laborieux à exploiter, car la réussite dans les combats du jeu résidera plus dans votre capacitée à gérer un inventaire et à le remplir éfficacement plutot qu'as votre habilitée en combat et plus vous aurez de magie en stock plus vous serez puissant en quelque sorte(le level-up intensif n'étant pas forcément nécéssaire), les persos dispose justement d'une capacité "voler" dans les actions de début de round vous permettant de voler les magies de votre adversaire pour les stocker dans votre inventaire ou leur renvoyer en pleine tronche, et les premières heures du jeu m'ont paru assez ennuyeuses car j'étais en train de faire du farming intensif histoire de collecter un gros stock de magie car il vous faudrat un stock conséquant de magie pour optimiser correctement votre équipe, du coup vous passerez en combat le plus claire de votre temps à utiliser la commande "attaquer" ou de temps à autre à utiliser vos G-force qu'il faudrat battre au préalable(les invocations qui tiennent une place très importante dans cet opus)
En clair, il m'as fallu une bonne dizaines d'heures pour m'habiter à ce gameplay si particulier mais jouissif dès lors qu'on s'y est fait, les affrontement bien qu'au tour par tour ne manquent pas de panache et d'intensités surtout dans les boss fights assez corsés la plupart du temps surtout le boss final particuièrement long et difficile.


Niveau durée de vie, celle-ci est très conséquente, il m'as fallu plus de 65 heures exactement en accomplissant la plupart des quetes annexes, en ayant récupérés quasi toutes les g-forces, mais avec le grand nombre d'activités annexes présentes dans le jeu ainsi que la quete du lvl 100 pour chaque perso, les associations parfaites, ou la colection complète des cartes à jouer, vous en aurez facile pour plus de 100 heures sans trop vous présser.
Ayant été vraiment happés par le scénario, je suis par ex. passés complètement à coté du jeu de carte n'ayant jamais vraiment compris les règles, qui est pourtant LA grosse activitée annexe du jeu.


La bande-son elle est vraiment excellente, une fois de plus composé par le grand Nobuo Uematsu elle est rempli d'émotions diverses, alors memes si elle ne m'as pas autant marqués que celle des précédents opus, je pense aux IV et aux VI en particulier), elle reste à la hauteur du grand talent du célebre compositeur.


Pour conclure avec ce long test, final fantasy VIII, plus qu'un excellentissime RPG, fut pour moi une expèrience dont je me souviendrais éternellement, et dispose surement des personnages les plus attachants que j'ai pu voir dans la saga(avec le X et le VII)et me rappelle à quel point squaresoft était une boite d'exception, qui vendait du reve par centaines au joueur et m'as fait ressentir un sentiment d'accomplissement telle que je n'en avais pas ressenti depuis longtemps dans un jeu vidéo car en effet, au jour d'aujourd'hui lorsque je finis un jeu actuelle(bien que cette gen a eu pas mal de perles vidéoludiques seulon moi) je ne ressent plus la jouissance et le bonheur d'en etre arrivés au bout, je me dit généralement que ça a été une expèrience juste "sympathiques, agréable"(sauf qulques exceptions: Nier, mgs4 et mass effect 3 par ex.) alors que lorsque je finis un bon jeu de l'époque(ne serait-ce que concernant la gen ps2/NGC/XBOX) je me dit que j'ai vécu une "aventure" et je ne ressens pas nécéssairement l'envie de revenir dessus, non pas parcque le jeu a été mauvais mais parcque j'ai vécue une expèrience "complètes", et final fantasy VIII en fait partie.
Durant cette aventure, j'ai été squall, je comprenais ses états d'ames, je voulais sauver linoa, j'avais des amis, j'ai ressentis des émotions fortes et jamais je ne me suis vraiment ennuyer et ce jeu m'as tenu accrochés au pad pendant plus de 3 semaines durant(pas 24/24 H études obliges) et je ne pouvais me résoudre à jouer à autre chose, et quand un jeu vous emporte à ce point, c'est indéniablement un signe de GRANDE qualitée.
Je finirais cette critique par ces mots:
Merci squaresoft, merci de nous avoir pondu un telle chef-d'oeuvre, Merci de m'avoir fait révée pendant cette soixantaine d'heures et dorénavant FFVIII va rejoindre le panthéon des jeux qui m'ont le plus marqués dans mon existence de joueur et restera à jamais un RPG incontournable de ma ludothèque.

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le 11 nov. 2013

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_Akiletour_

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