H1Z1, c'était LE Battle Royale avant que ce soit cool. Avant Fortnite, avant Warzone, avant les danses chelou et les skins de licornes, y'avait ce jeu brut, nerveux, bordélique -- et incroyablement fun. Un atterrissage à la volée, une AK ramassée à l'arrache, un fight tendu dans une station essence : c'était la survie pure. Et ça marchait. TELLEMENT bien.
Chaque partie, c'était de l'adrénaline en concentré. Pas besoin de 36 mécaniques compliquées : tu lootes, tu bouges, tu shootes. Le "shotgun + AR combo" était une philosophie. Le gunplay ? Arcade, oui, mais ultra efficace. Et le gas qui rapetissait la map te forçait à bouger non-stop, à jouer malin, à improviser. Un BR comme on en fait plus.
Mais voilà. Là où d'autres jeux ont été portés par leurs développeurs, H1Z1 a été sabordé par les siens. Changements inutiles, équilibrages douteux, décisions sorties de nulle part, et surtout : une incapacité chronique à écouter la communauté. Chaque màj semblait un pas de plus vers l'oubli. Le jeu qui avait tout pour dominer s'est fait doubler, puis enterrer.
Et pourtant... le cœur est encore là. Quand on repense à H1Z1, on pense à des souvenirs de feu : des kills clutch, des top 1 à 2 HP, des fights à la grenade dans les derniers cercles. Un jeu imparfait, oui, mais qui avait une âme.
En résumé : H1Z1 aurait pu être une légende incontestée. Il avait l'essence, l'équilibre, le fun. Ce ne sont pas les joueurs qui l'ont quitté... ce sont les devs qui l'ont laissé mourir.