La première fois que je touche à un Hitman suite à de nombreuses recommandations. Et bien je ne suis pas déçu ! Hitman est effectivement un très bon jeu d'infiltration, qui m'a assez rappelé le Death to spies 2 que j'avais fais en début d'année. Cependant, dans Hitman, on incarne plus un tueur à gage qu'un espion, et donc, les missions consistent la plupart du temps à tuer tel ou tel personne. L'intérêt du soft est de savoir ruser pour parvenir à sa cible, et l'éliminer sans se faire repérer. Parce que bon, si il est toujours « possible » de se ramener avec sa grosse mitraillette et d'essayer de tuer tout le monde jusqu'à ce qu'on bute la bonne personne par mégarde, on comprend bien vite que ce n'est pas ce que le jeu attend du joueur. Faites comme moi : prenez uniquement le pistolet silverball (et encore) et contentez vous des nécessaires de crochetages en gadget. Nous voici parti à l'aventure.

La première mission pue un peu du cul, mais c'est normal, elle fait office de didacticiel caché. La seconde est déjà nettement plus sympa avec son cadre d'ile tropical. Mais les choses sérieuses commencent avec la troisième mission dans l'opéra. C'est à partir de ce niveau là que le level design est vraiment très ouvert et permet de nombreuses possibilités et d'ingéniosité pour parvenir à ses fins. Rajoutons à cela une ambiance vraiment réussi ! De ce coté là, c'est un peu le jour et la nuit avec un Death to Spies. Le top étant tout de même atteint lorsqu'on bute notre première cible, avec en musique Apocalypse de Jesper Kyd. Voir en plus la foule commencer à paniquer, et plus particulièrement notre prochaine cible, accompagné de ses gardes. Mais ils ne peuvent rien faire, car le « mal » va être commis une fois de plus. L'ange de la mort se trouva au balcon, et d'une balle en pleine tête, tua le malfrat. La classe incarnée en elle-même. C'est là que j'ai apprécié la possibilité d'une vue à la première personne pour encore plus d'immersion.

Si je devais encore continuer ma comparaison avec Death to spies 2 (ce que je fais !), je dirais aussi que Blood money est beaucoup plus facile : fait en normal, l'ia est très permissive, on crochète une porte en 2 secondes, on change de vêtements en quelque secondes, les gens ne réagissent pas si ils nous voient avec une corde à strangulation, et les « uniformes » sont beaucoup plus facile à « comprendre » (ce dernier point pour le coup est un vrai plus). Enfin, la grande force de Blood money, c'est aussi la grande variété des décors que l'agent 47, le héros, va parcourir, avec toujours à chaque fois une nouvelle ambiance très bien retranscrite. Je regrette cependant qu'il y ait autant de clones parmi les gens. On doit voir à peu près 3000 fois la même grosse madame avec ses seins en gant de toilette, et le barbu chauve, avec sa bedaine et sa chemise à manche courte. Bref, des tas et des tas de madame et monsieur Bidochons. Peu importe, malgré ça, visuellement, le jeu s'en tire avec les honneurs, alors qu'il date tout de même de 2006.

Bref, mon tour des séries de jeux d'infiltration aboutis enfin on dirait bien. Je placerais alors en GOD tier Thief 2 et Blood money, qui sont différent dans leur genre tout en étant un véritable aboutissement. En good tiers, je met Death to spies 2, qui malgré sa courte durée de vie, son ambiance un peu trop déjà vu et ses graphismes moche, m'a beaucoup plus avec son exigence et sa très grande ouverture des niveaux. En mid Tiers, Splinter cell Chaos theory, qui est sympa, mais qui se contente trop d'être un « Thief like » avec beaucoup moins d'ambitions.
leo03emu
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le 15 nov. 2010

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