Cf. l'épisode précédent

Quasiment rien n'a changé. Si Just Cause 2 se détachait du premier opus avec un moteur graphique et physique nettement amélioré, ce troisième épisode n'a malheureusement pas eu la même chance. Les explosions sont chouettes. Le grappin peut désormais servir à connecter des objets entre eux. Quelques objets massifs (notamment les ponts) sont désormais destructibles. Et pourtant, on ne s'y amuse pas plus que dans le 2.

Comme la plupart de ces jeux à énorme monde ouvert, Just Cause 3 essaie de compenser la fadeur de son terrain de jeu en ajoutant des missions annexes répétitives : courses de voitures, courses en wingsuit, courses en avion, concours de tir, avant-postes, bases militaires et villes à libérer. Mais rien n'a réellement de conséquence. On doit détruire les ressources du dictateur local pour que les rebelles reprennent la main sur différentes régions de l'archipel, mais cette bascule ne se ressent qu'à peine dans l'environnement. Le scénario est aussi inconséquent que dans les deux premiers opus et l'écriture des missions principales est d'un manque d'originalité consternant vu la liberté (de mouvement et de destruction) offerte au joueur. Même le protagoniste principal s'étonne de la répétition des missions (de façon intradiégétique). Que dire de plus ?