Ce tout premier Killzone est la réponse (hâtive et ratée) de Sony au fameux Halo de la première Xbox de l’époque ! un Halo qui avait certes des défauts mais qui roulait encore sans forcer sur cette bouse de Killzob, bien évidemment.
Malgré (et c’est là le seul point positif) des graphismes impressionnants, au prix cependant de nombreux ralentissements… La jouabilité se révèle de toute façon très pesante, la maniabilité est lourdaude, le personnage a l’allant d’un mammouth coincé dans une vieille cabine téléphonique.
Les scripts sont légion, à faire mourir de honte les pires Call of Kévin contemporains et à venir… L’ambiance aurait peut-être pu convaincre si elle n’était pas aussi générique et peu inspirée et si les voix n’étaient pas aussi… peu convaincantes (il faut dire que les dialogues semblent tout droit sortis d’un vieux navet pourravenaze).
En conséquence de quoi, on s’ennuie donc étonnamment rapidement dans ce jeu-couloir prétentieux qui n’a décidément rien pour lui, à part sa réalisation.