Peut-on aimer un cauchemar ? Car Limbo n’est rien d’autre.
Mon personnage, un petit garçon, se réveille dans un univers en ombre chinoise. Une forêt terrifiante et angoissante. Est-ce vraiment un réveil ou le cauchemar vient de commencer ?
A quoi bon, les questions, les réponses ne viendront jamais. Qui suis-je ? Où suis-je ? Qui sont ces enfants qui se protègent et me menacent en même temps ? N’y a-t-il là que des enfants ? Et qui sont ces cadavres ? Comment sont-ils morts ? Où dois-aller ? Pourquoi ?
Ne te pose pas de question, tu dois avancer, juste avancer. Même si pour ça tu dois sauter sur des cadavres à la surface de l’eau. Même si pour ça tu vas mourir, souvent, avec une terrifiante et absurde diversité.
Limbo est une angoissante permanente, un malaise diffus, une peur intense quand l’araignée me suit… Et pourtant, qu’est-ce que c’est beau.