Lies or Die
Préambule: plateforme PS5, patch v1.02, mode performanceJe ne vais pas y aller par 4 chemins: le jeu est très bon. C'est un solide souls-like, je dirais même un Sekiro-like que j'expliquerais...
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le 21 sept. 2023
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Ninja Gaiden: RageBound propose une expérience d’action en 2D qui s’éloigne des sentiers battus des metroidvania classiques. Ici, le joueur incarne principalement un samouraï, arme unique en main, dont la maîtrise est au cœur du gameplay.
Occasionnellement, la shinobi surgit dans des séquences courtes et précises, où l’on bascule dans un monde immatériel, offrant des phases de plateforme délicates et rythmées. Cette dualité apporte une diversité bienvenue, mais reste marginale face à la majorité du jeu centrée sur l’affrontement au sabre.
Gameplay : simplicité et intensité
Le maniement du samouraï est direct, fluide et demande une bonne maîtrise du timing et du positionnement. L’absence de multiples armes ou combos complexes peut dérouter ceux qui cherchent une profondeur tactique plus marquée, mais l’efficacité prime ici : chaque attaque compte, chaque esquive est cruciale.
Les phases shinobi, bien que rares, cassent le rythme en proposant une plateforme plus technique, axée sur la précision et la rapidité. Cette rupture dynamique enrichit l’expérience sans toutefois transformer radicalement la progression globale.
Structure fragmentée et progression par missions
Contrairement aux metroidvania traditionnels, RageBound n’offre pas un monde ouvert ou interconnecté, mais une carte qui regroupe des missions indépendantes. Cette segmentation apporte une certaine clarté dans le déroulement, mais limite la sensation d’exploration et de découverte propre au genre.
Chaque mission se présente comme un défi isolé, souvent centré sur un affrontement intense, une arène ou un cheminement linéaire entrecoupé d’ennemis et de pièges. La répétition des environnements et des mécaniques peut finir par émousser l’enthousiasme, surtout dans les dernières phases.
Difficulté : un couteau à double tranchant
La courbe de difficulté, particulièrement en mode difficile, est l’un des points les plus polémiques. Si la rigueur du jeu impose un challenge intéressant, certains passages sont d’une sévérité presque punitive, laissant peu de place à l’erreur et forçant à de nombreuses reprises.
Cette intensité satisfera les joueurs en quête d’un défi véritable, mais risque aussi de décourager ceux qui préfèrent une progression plus équilibrée (heureusement qu'il y a un god mode pour compenser tout ça mais par la même occasion cassant l'équilibre du jeu).
Ambiance sonore et visuelle : un effort compensatoire
La bande-son de RageBound est sans doute l’un de ses plus grands atouts. Oscillant entre mélodies traditionnelles et rythmes modernes, elle colle parfaitement à l’univers sombre et tendu du jeu, accompagnant avec justesse chaque combat et chaque exploration.
Visuellement, le pixel-art est soigné et fonctionnel, mais manque d’originalité. Les décors, souvent répétitifs, ne parviennent pas toujours à capter l’attention, tandis que les animations, fluides, manquent parfois du dynamisme attendu pour rendre justice à l’intensité des combats.
Une fin en demi-teinte
Après une aventure tendue et souvent exigeante, la conclusion du jeu peine à surprendre. Le niveau caché manque clairement d’originalité et se résume à une succession de combats de boss, sans réelle montée en puissance dramatique ou narrative.
Cette fin décevante laisse une impression d’opportunité manquée.
Points forts
- Gameplay simple, direct et efficace centré sur le samouraï
- Phases shinobi qui apportent une pause bienvenue et technique
- Bande-son immersive et très réussie
- Ambiance Ninja Gaiden bien rendue
Points faibles
- Progression par missions fragmentées, limitant l’exploration
- Difficulté en mode difficile parfois trop punitive
- Environnements répétitifs et manque d’originalité dans le level design
- Fin décevante, sans montée en tension
Public cible
- Joueurs recherchant un défi accessible mais rigoureux
- Ceux qui préfèrent une progression par missions plutôt qu’un monde ouvert
Note : 6 / 10 — Une expérience intense et maîtrisée dans son gameplay, mais limitée par une structure fragmentée et une fin sans éclat.
Créée
le 12 août 2025
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Préambule: plateforme PS5, patch v1.02, mode performanceJe ne vais pas y aller par 4 chemins: le jeu est très bon. C'est un solide souls-like, je dirais même un Sekiro-like que j'expliquerais...
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le 21 sept. 2023
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Préambule: PS5, 28h de jeu (NG & NG+), toutes les arènes terminés + 70-80% des collectibles.Etant un gros fan des souls, j'attendais ce AC6 impatiemment car étant totalement néophyte à la série...
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le 4 sept. 2023
4 j'aime
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Préambule: 30h, ps5, patch v.1.1.191Dans l'ensemble, je dirais que le jeu a de bonnes idées, mais qu'elles sont gâchées par quelques maladresses majeures. Pour résumer:Points forts:- Graphiquement...
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le 17 oct. 2023
3 j'aime