Ori and the will of the wisps
Cadre
Terminé l’aventure sur Switch en 17h environ. J’ai un peu fouillé la carte. J’avais testé le premier sans aller bien loin car les combats ne m’allaient pas.
Le Jeu
Après PoP, j’ai eu envie d’enchaîner sur un autre metroidvania. Le premier Ori m’avait laissé de marbre, mais le second promettait du mieux avec son système de combat retravaillé.
Alors oui, d’entrée, les combats ont plus de patate. Le « sabre laser » est clairement une meilleure arme, plus fun à jouer. Mais les combats restent brouillons et l’absence de garde donne l’impression de parfois se prendre des coups gratuits.
Certains emprunts aux meilleurs metroidvania du marché sont une bonne idée. La réaffectation des compétences à la volée est par contre un peu discutable car, dans le feu de l’action, on arrive facilement à se mélanger les pinceaux.
Le début du jeu est assez classique, on enchaîne les tableaux. Quand le jeu s’ouvre un peu, j’ai trouvé ça carrément plus dur car j’ai eu le malheur de prendre l’objectif le plus difficile des 4 ou 5 objectifs principaux.
Et avec mes maigres jauges de vie et d’énergie, j’ai galéré sa mère. Ensuite, j’ai exploré et Ori est presque devenu trop fort. Mais c’était finalement assez agréable, le challenge du platforming était encore là.
J’ai pesté contre toutes ces phases de poursuite de boss qui one shot, mais j’ai réussi à les passer.
Finalement, je suis allé au bout sans déplaisir, mais il y a pas mal de points qui m’ont agacé. Voir ci-dessous.
Ce que j’ai moins aimé
L’imprécision de certains mouvements
Des morts qui paraissent parfois injustes
Les combats brouillons (parfois on ne sait même plus où est Ori, coucou le boss de fin)
Des séquences de jeu de poursuite qui tapent sur les nerfs
Le jeu qui toussote sur Switch avec des freezes qui font rater des sauts (faut relancer le jeu dans ces cas-là)
Une histoire qui coche toutes les cases du jeu dit « poétique » mais qui est finalement assez creuse, pas d’attachement à Ori
On peut s’emmêler les pinceaux à attribuer et réattribuer des compétences/touches à la volée
Ce que j’ai aimé
C’est assez joli
Certaines phases sympatoches surtout sur la deuxième moitié du jeu
Montée en puissance d’Ori
Des phases de plateforme bien tendax sur la fin
Conclusion
Un metroidvania qui se laisse parcourir sans déplaisir mais qui à tendance à taper sur le système par moments.
6/10