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Noir comme une nuit sans lune et brûlant comme l'enfer voila ce que j'appelle un café

Jusqu'à présent le meilleur jeu auquel il m'ait été donné de jouer, une aventure qui monte en puissance au fil des affaires et qui ne faiblit que lorsque l'écran de fin apparaît.


On retrouve déjà tous nos personnages préférés, tous ceux qui ont fait le succès des deux premiers volets, à ce casting excellent s'ajoute un petit nouveau, le procureur Godot, qui devrait non sans difficulté remettre en cause votre top 3 de vos personnages préférés, et pour ma part m'a permis d'écrire la fan fiction « Fifty shades of coffee », une aventure sexuelle haletante entre Benjamin Hunter et Godot, mais je m'égare déjà dans mes fantasmes, je vous demande pardon. Bref pour revenir sur le personnage en lui-même, il est un mélange entre la férocité de Manfred von Karma et la classe de mon Benji d'amour. C'est un personnage très mystérieux qui est l'un des fils rouges du jeu, en fait tout ce que l'on sait c'est qu'il a l'air de vouer une haine envers Phoenix proportionnelle à son amour pour le café, d'ailleurs sur ce point, respect aux scénaristes du jeu pour avoir trouver autant de répliques dantesques, allant des plus hilarantes aux plus touchantes qui soient.


Outre ses personnages, le jeu nous offre cinq affaires, cinq affaires qui sont toutes liées par un ou plusieurs éléments communs. La première est assez classique en apparence, la traditionnelle affaire qui fait office de tutoriel pour ceux qui découvrent le jeu, mais dès cette entrée en matière A&T innove en nous offrant de jouer Mia Fey, mentor de Phoenix, lors de sa première affaire, où comble du destin elle défend notre hérisson préféré après Sonic. Je porte à la deuxième affaire une affection toute particulière, le scénario de celle-ci est juste parfait, partant d'un délit plutôt commun pour arriver sur un crime sordide, dans un cas plein de rebondissements et de révélations plus folles les unes que les autres. La troisième affaire est faible, au niveau de A&T je veux dire, sinon elle se situe vers le haut de la liste des meilleures affaires de la saga. De retour avec Mia pour la quatrième affaire, et retour surtout de mon Benji d'amour, à une époque où il était très marqué par l'influence de von Karma. Cette transporte le jeu déjà excellent à un autre niveau, on y découvre l'identité de Godot, et surtout l'histoire prend une tournure ultra sombre.


Enfin il y a cette fameuse cinquième affaire, Le pont des Volte-face, j'ai tellement de choses à dire sur cette affaire, mais si peu qui me viennent en tête au moment où j'écris cette critique, donc en bref, des surprises en pagailles, des retournements inattendus, de l'émotion à en verser quelques larmes (de sang évidemment), une affaire qui résout toutes les questions laissées en suspend dans la saga et qui offre la meilleure conclusion possible à celle-ci. (si seulement je pouvais oublier le viol de la saga qu'est Apollo Justice et le Royaume du Crane de cristal).


A côté de ça on obtient une OST aussi bonne que les épisodes précédents, et une qualité de traduction incroyable, tout cela pour former le meilleur jeu auquel j'ai pu jouer jusqu'à présent, et vu que Capcom a l'air décidé à tuer cette saga, je ne vivrais sans doute jamais à nouveau d'aussi fortes émotions devant un Ace Attorney. D'ailleurs je suis sûr que la trilogie AA est une des raisons pour lesquelles j'ai voulu faire du droit, sauf que le droit c'est beaucoup moins cool, on voit pas Phoenix se trimbaler avec son Code Pénal ou son GAJA dans le jeu, mensonge !

KiraYagami
10
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le 15 févr. 2015

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KiraYagami

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