Développé par Valve, Portal 2 est la suite du jeu qui a redéfini la manière de penser les énigmes en 3D.
Le principe est aussi simple qu’imparable : grâce à un pistolet à portails, on crée deux ouvertures interconnectées dans l’espace. Entre elles, la physique devient un jouet, les murs se plient à la logique du joueur, et la gravité devient une alliée ou un piège selon l’angle d’approche.
Chaque salle de test est une leçon de design. Rien n’est laissé au hasard, tout est clair sans jamais être expliqué directement. On apprend en expérimentant, on progresse en observant. Portal 2 fait partie de ces rares jeux qui font confiance à l’intelligence du joueur.
Mais ce qui le rend véritablement exceptionnel, c’est son écriture.
L’humour noir de GLaDOS, l’ironie de Wheatley, la voix robotique qui se moque de nos échecs comme d’un spectacle scientifique raté : tout cela donne à l’expérience une âme et un ton uniques. Derrière la comédie, le jeu glisse une réflexion subtile sur la soumission, la liberté, et la boucle infinie de l’obéissance.
Et puis il y a ce moment où, après avoir résolu une dernière énigme magistrale, la musique s’élève, et l’on comprend que tout est terminé. Reste la satisfaction pure d’avoir vécu une aventure complète, drôle, brillante, et parfaitement maîtrisée.
Portal 2 incarne à merveille le jeu bienveillant : celui qui te fait réfléchir, rire, douter, puis te laisse repartir avec un sourire et une envie furieuse de tout recommencer.