Dans un monde où les mascottes sont des personnes physiques à part entière et pas seulement des humains dans des costumes, nous incarons Mitchi, un "gentil" Yakuza en charge de restaurer une agence de mascotte, et par là même de réhabiliter la ville en entier !
Vaste programme pour Promise Mascot Agency qui a su s'entourer de doubleurs stars de jeux japonais pour ce projet (recherchez "Promise Mascot Agency cast" sur Google pour voir l'équipe all-stars).
Ce qui est amusant, c'est qu'en dehors des doubleurs, on voit partout que c'est un jeu petit budget ; il est par exemple assez simple visuellement, prenant toujours des parties-pris pour simplifier les animations (vous ne vous déplacerez jamais qu'en camionnette par exemple), ou l'affichage de la foule par des silhouettes stylisées plutôt que des personnages 3D.
Pour le gameplay, rien n'est très compliqué, on est là pour suivre une histoire. Les "combats" ne sont pas punitifs, l'argent est un prétexte pour débloquer des options, on n'est pas très loin de la visual novel interactive. Le cœur du jeu reste l'écriture, c'est drôle sans forcer, on suit l'histoire avec plaisir et toute la bonne humeur et les bons sentiments du scénario rendent l'histoire très agréable à suivre; ça coule tout seul.
Il y a enfin un vrai plaisir à se balader dans ce mini open world avec notre camionette. Elle devient rapidement fun à piloter, on est gentillement invité à tout explorer, tout collectionner, mais sur une surface réduite. Du coup, au lieu de finir lessivé après 100 heures de grind comme sur les open words traditionnels, on finit tranquillement le jeu en 20-25 heures, en ayant eu le temps de faire toutes les activités.