En vitesse !
Afin de renouer le fil cassé de mon affection pour les jeux de course, j’ai récemment parcouru Redout (2016) sur Steam, un jeu de course futuriste dans la lignée de WipEout et F-Zero, deux jeux de...
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le 27 sept. 2025
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Afin de renouer le fil cassé de mon affection pour les jeux de course, j’ai récemment parcouru Redout (2016) sur Steam, un jeu de course futuriste dans la lignée de WipEout et F-Zero, deux jeux de mon enfance sur Nintendo 64. Redout s’inscrit clairement dans cette lignée, tant par son gameplay que par son univers visuel, oscillant entre décors futuristes et environnements plus naturels. Comme dans les deux jeux précités, les véhicules antigravité filent à une vitesse ahurissante dans des courses plus ou moins corsées.
Le mode solo propose une succession d’épreuves que ce soit le simple championnat en trois ou quatre courses, le contre la montre, la course aux balises (atteindre chaque balise dans le temps imparti jusqu’à l’arrivée), l’affrontement d’un rival/boss dans des segments interdimensionnels (le circuit change en pleine course), l’épreuve de vitesse (maintenir une moyenne de vitesse élevée pendant plusieurs tours), etc. Honnêtement, on ne s’ennuie pas durant cette campagne d’autant plus qu’elle se divise en quatre classes : la première étant les véhicules les moins puissants. Ainsi, vous ne pouvez pas surclasser une épreuve en achetant un vaisseau niveau IV pour « poutrer » les premiers championnats et rafler l’or partout.
Le gameplay est facile à prendre en main mais exigeant à maîtriser. On dirige le vaisseau comme dans WipEout, avec les freins aériens sur les gâchettes pour négocier les virages, et la gestion du tangage/roulis au stick droit pour coller à la piste. En gros, à pleine vitesse, pour bien déraper, il faudra à la fois appuyer sur la gâchette correspondant au virage mais également tourner avec le stick droit (les deux sticks tournent dans la même direction). Idem, dans les fortes montées ou dans les loopings il faut orienter le nez du vaisseau vers l’arrière pour ne pas frotter la carcasse au sol. Bref, un système de gestion de la physique du vaisseau se mêle à une maniabilité plutôt classique mais efficace pour le genre.
Redout ne donne pas la possibilité d’utiliser des armes, et en cela, il se rapproche de fait avec F-Zero, néanmoins vous pouvez équiper deux équipements passifs à débloquer et améliorer parmi une dizaine à disposition. Par exemple, améliorer les boosts de vitesse ou encore déclencher un champ électromagnétique qui freine automatiquement un poursuivant trop collant. Comme dans les deux franchises légendaires, il est bien évidemment possible de mourir pendant les courses. Vous avez une barre de vie qui s’épuise en cas de contacts répétés avec les barrières ou si vous tombez dans le vide. Selon la nature de la course, la mort peut être éliminatoire.
A votre disposition, sept écuries bien identifiées par la forme des vaisseaux mais surtout par les caractéristiques (on rejoint encore une fois la recette F-Zero ou WipEout). Ces écuries vous proposeront quatre vaisseaux à débloquer (les fameuses catégories citées plus haut de I à IV), chaque vaisseau étant une montée en gamme du précédent. Pour se les procurer, il faut tout simplement enchaîner les victoires en mode solo pour remporter des crédits servant à la fois à améliorer vos vaisseaux (on peut augmenter une fois chaque caractéristique du vaisseau), leur affubler des modules de votre choix (améliorables également) et enfin acheter de nouveaux véhicules.
Côté sensation, le titre de 34BigThings n’a pas à rougir de son auguste héritage dans lequel il tente humblement de s’inscrire car ça va vite, très vite tout en restant lisible et jouable. J’appelle cela une prouesse. Les sensations de conduite et de vitesse sont excellentes et parfois grisantes. Je me suis surpris à m’étonner à haute voix de la vélocité ahurissante des courses et de prendre un malin plaisir à continuer de matraquer la touche « boost ».
Si le mode solo offre une pléthore d’activités et de courses, on regrettera pour ma part sa longueur infinie. Pour le terminer à 100%, il faut déjà acheter des DLC (permettant de bénéficier de nouveaux environnements très sympathiques : l’espace ou la forêt par exemple) mais surtout arriver à bout de plus d’une centaine d’épreuves ! C’est beaucoup trop long. Généreux, certes mais long.
Enfin, et pour terminer, la direction artistique est réussie, rien à redire. J’aime beaucoup le parti pris de faire un jeu aux graphismes volontairement épurés pour donner de la lisibilité au titre et pour éviter l’explosion du GPU aussi je pense. Cela n’empêche pas Redout d’arborer de très beaux environnements donnant corps à son univers, ce que je reproche par exemple à F-Zero X sur Nintendo 64. Enfin, les musiques sont très sympathiques oscillant entre musique électroniques façon WipeOut ou plus « house » avec des chants. Ça colle parfaitement à cet univers futuriste et sur vitaminé.
Comme vous avez pu le lire, pas grand-chose à reprocher à ce Redout. Si vous aimez WipeOut et F-Zero vous apprécierez l’expérience offerte par les développeurs de chez 34BigThings. Le titre est généreux en contenu (je n’ai pas parlé du mode multijoueurs en ligne) et coûte aujourd’hui une bouchée de pain. La grande force du titre réside dans sa réalisation exemplaire, sa direction artistique intéressante au service du gameplay et les sensations procurées en termes de vitesse. Moins iconique que les deux légendes citées tout au long de cet avis, Redout tutoie, malgré tout, les sommets et s’affirme comme un incontournable du genre.
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le 27 sept. 2025
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Afin de renouer le fil cassé de mon affection pour les jeux de course, j’ai récemment parcouru Redout (2016) sur Steam, un jeu de course futuriste dans la lignée de WipEout et F-Zero, deux jeux de...
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le 27 sept. 2025
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redout est un exellent jeu qui rends hommage à des jeux comme f-zero ou wipeout pour ne citer que ces deux là.Un gameplay nerveux est très exigeant, des musiques qui déchirent, des graphismes géniaux...
le 21 mai 2022
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Redout étant un peu mou niveau vibrations, et si vous avez l'occaz de jouer sur PC avec une DUALSENSE, j'vous conseille d'utiliser le logiciel "DualsenseX" qui permet de ressentir toutes les...
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le 13 mai 2022
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Tellement de choses à dire sur cet ouvrage que j'ai par ailleurs beaucoup apprécié. Mathieu Bock-Côté, souverainiste québecois, délivre une analyse complète de la situation politique et culturelle...
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le 22 mai 2018
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Je vais probablement fâcher beaucoup d'entre vous mais personnellement je n'ai pris aucun plaisir à la lecture de ce premier tome du célèbre cycle d'Asimov. N'étant pas un lecteur adepte de...
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le 19 juil. 2015
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Il faudrait faire une exception pour Descartes, le père du rationalisme (et par conséquent le grand-père de la Révolution), qui ne reconnaissait d'autorité qu'à la seule raison : mais la raison...
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le 3 févr. 2017
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