Remember Me
6.4
Remember Me

Jeu de Don't Nod Entertainment, Olivier Derivière et Capcom (2013PlayStation 3)

INTRO: En 2008, d’ancien employer d’Ubisoft décide de créer leur propre studio de développement, Dontnod Entertainment. Un studio cent pour cent Français basés à Paris fondée par 5 personnes dont l’un d’entre eux qui n’est autre que Alain Damasio.

Un écrivain lyonnais spécialisée dans les romans d’anticipation ou se marie agilement Dystopie, science-fiction et Fantasy. Loin d’être un manche Damasio est celui à qui l’on doit notamment l’ouvrage La Horde du Contrevent, un roman de science-fiction qui avait reçu le Grand Prix de l’imaginaire en 2006 et qui est aujourd’hui considérez comme un incontournable de la science-fiction française. Lui ainsi que Stéphane Beauverger, un autre écrivain francais de science-fiction connue pour le roman “Le Déchronologue” seront chargée de tout l’aspect narrative du premier jeu du studio, qui n’était alors qu’à l’état de prototype, le projet “Adrift”. Et avant de continuer il faut d’abord que vous soyez au point sur la signification du terme Triple A. Le Triple A est un terme servant à designer les jeux dotés des budgets de développement les plus élevées. Sachant qu'en dessous il y a logiquement les double A, et que le terme de Quadruple A commence petit à petit à faire son apparition dans le jeu vidéo, et là on parle donc de très gros jeux avec de très gros budget même si on ne va pas se mentir, la différence entre Triple A et Quadruple A est encore un peu flou.
Ce que voulais Dontnod, c’était créer un véritable triple A avec un univers ambitieux ou la narration serait l’élément central. Un jeu avec un budget conséquent, qui n’aurait pas à rougir face aux productions américaines, en gros Dontnod voulait créer un Blockbuster Français.


Un jeu aux ambitions démesurer donc, d’autant plus pour une production hexagonale. Pour vous donner une idée, pendant la production Alain Damasio réunira sept personnes dans un atelier d’écritures pour créer ce qu’on appelle une bible narrative, un ouvrage ou l’on y décrit les moindres aspects de l’univers, des plus importants aux plus anodins. Un atelier qui dans le cas du projet “Adrift” durera huit mois et donnera naissance à une bible de plus de mille deux-cents pages. Un travail titanesque ou l’objectif sera de créer un univers tournant autour d’une idée principale, et si les souvenirs étaient portatifs ? 5 ans de développement et un changement de nom plus tard apparaitra donc enfin la première œuvre tirée de se nouvelle univers, Remember me.


AVIS : Alors Remember me prend la forme d’un jeu d’action/aventure a la troisième personne ou l’histoire se déroule dans la ville de Neo-Paris en 2084. Dans cette vision Dystopique de notre belle capitale, une société du nom de Memorize à créer un implant cérébral permettant dit stockée la totalité de sait souvenirs. Grace à cette implant appelée Sensen, les souvenirs sont désormais une simple marchandise pouvant être vendu, échanger, modifier voire même supprimer. Permettant aux gens de ne garder que les souvenirs qu’ils souhaite conserver et de se débarrassez des souvenirs dont ils ne veulent plus. (Et oui sa peut faire légèrement penser à l’histoire de vraie ou faux souvenir dans Blade Runner 2049 même si ce n’est pas tout à fait pareil mais du coup ben je suis désolée de vous apprendre que ce film n’a rien inventée, Remember me non plus d'ailleurs mais bref)


Bien sûr derrière cette façade de monde parfait se cache enfaite une société rongée de l’intérieur. Les souvenirs deviendront vite une nouvelle drogue au sein de la population créant au passage les Leapers, des êtres humains tellement accros au souvenir que leurs Sensens a fini par se dégrader, engendrant une mutation les transformant en sous-homme. Memorize quant à elle règne en maître sur la ville de Paris, en aillant la main mise sur les souvenirs de la totalité de la population elle exerce un immense pouvoir sur l’ensemble de la société et possède même sa propre police privée du nom de SABRE Force. Et non aux dernières nouvelles s’a n'a strictement aucun lien avec Star Wars.


Le jeu nous mais dans la peau de la jeune Nilin, qui au début de l’aventure va voire sa mémoire totalement effacer par Memorize alors qu’elle est incarcérée dans la prison de la Bastille. Peu de temps après avoir perdu tout souvenir de son passer, elle est contactée par un certain Edge qui lui propose son aide pour s’évader, malgré son amnésie Nilin accepte et réussi à s’échapper. Une fois sortie de Prison Nilin se retrouve au Slum 404, un bidonville à moitié inondée servant de territoire au Leapers. Edge avec qui elle communique à distance lui explique qu’avant de voir sa mémoire effacer, elle était l’un des membres les plus important du groupe Erroriste, dont Edge est le leader. Considérez par Memorize comme des terroristes les Erroriste sont enfaite des révolutionnaires luttant contre Memorize et la numérisation des souvenirs. Redevable envers Edge, Nilin va alors commencer à suivre ces instructions pour faire tomber une bonne fois pour toute Memorize, mais n’aillant aucun souvenir de son passée, Nilin va commencer à se questionner sur ces agissements, la cause Erroriste est-elle réellement juste ? Qui est vraiment se mystérieux Edge ? Pourquoi à tel était arrêtez ? Tant de questions dont Nilin ne connaitra pas les réponses tant qu’elle n’aura pas retrouver les souvenirs de sa vie d’avant.


Ah oui j’allais totalement oublier de préciser en quoi consister le jeu, bon c’est simple, le joueur va alterner entre des phases de combat aux corps à corps qui ressemble énormément à celle des Batman Arkham, des phases d’escalade qui ressemble énormément à celle de Uncharted et des phases d’énigmes qui font énormément pensée à des…énigmes. Mais enfin bref pour ce qui est du Gameplay on y reviendra plus tard.


Désolée de vous assenez autant d'info d'un coup mais c’est normal, comme dit plus tôt Remember me possède un univers Cyberpunk extrêmement riche, ou s’entrecroise science-fiction et dystopie. Encore une fois, on parle d’une bible narrative de plus de 1200 Pages, ce n’est pas rien, et Alain Damasio oblige, l’univers de remember me est par conséquent fort en symbolique. Le choix de la ville de Paris par exemple est très important car en dehors d’être la ville ou est basée le studio Dontnod, les développeurs l’on surtout choisie pour y insuffler des symboliques directement issus de notre histoire. Comme celle de la révolution française.

L’histoire de fond étant celle de révolutionnaires, majoritairement de classe populaire qui se soulèvent face au pouvoir en place, représentée par l’élite de la société, et puis bon le premier chapitre du jeu se déroule dans la prison de la bastille difficile de faire plus explicite comme référence. Comme autre petit détail historique on peut parler de la monnaie du jeu qui s’appelle l’écu référence à la monnaie française utiliser pendant le moyen Age, et le jeu fait également de nombreuses références à des artistes, des philosophes ou d’autre romanciers notamment par le biais de citation comme celle du peintre et graveur Pierre Soulages ou encore Albert Camus, Honoré de Balzac et bien d’autre. Et un autre détail plutôt marrant c’est celui que Edge, en plus d’être la voix qui va nous guidée tout au long de l’aventure, se prendra pour un poète a ces heures perdues en nous parlant régulièrement dans un langage soutenu ou par le biais de métaphore.


Mais il ne faudrait surtout pas oublier que Remember me est avant tout une dystopie. Ce qui implique une critique de notre société, et dans ce cas précis, une critique des technologies qui deviennent de plus en plus intrusive. Parce que nos souvenirs, notre mémoire c’est ce qui fait notre identité, retirez tout ça a quelqu’un est vous vous retrouvée avec une coquille vide. Et en aillant un accès libre aux souvenir de chacun, le concept même de vie privée disparait. Faisant également de Remember me une critique des réseaux sociaux. Memorize étant à la base un réseau sociale ou l’on pouvait partagez sait souvenirs, ce qui n’est pas sans rappeler Facebook.


Vous l’avez compris Remember me est un mélange de multiples influences aux horizons bien différents, mélangeant à la fois des thématiques bien ancrée dans notre présent comme celle des nouvelles technologies, mais également des symboliques sur l’histoire de notre nation. Un mélange rendant l’univers de Remember me extrêmement riche et intrigant. Et là, je me sans obliger de vous parler des décors qui sont d’une importance capitale, parce que c’est par le biais des décors que ce mélange entre passé et futur suivra le joueur tout au long de l’aventure.


C’est simple Remember me possèdent parmi les décors de jeux vidéo les plus aboutie de c’est dix dernières années. A Néo-Paris les immeubles de nôtre bonnes vieilles capitales n’ont pas été détruit puis remplacer, ils ont juste été habillée par les nouvelles avancées technologiques, donnant lieux à une étonnante cohabitation entre une architecture haussmannienne typique de Paris qui s'est vue modernisée par des technologies futuristes comme des hologrammes. Une fusion entre passé et présent parfaitement représentez vers la fin du jeu dans un couloir accueillant à la fois des sculptures, symbole du passé, et des robots symbole du futur. Un parallèle que l’on peut également admirée sur certain Artwork disponible depuis le menu du jeu.


Dans Remember me, chaque lieu, chaque point de vue, chaque rue fourmille de détails. Les décors fond partie des nombreux moyens d’expression de Remember me, il nous permette dans apprendre plus sur le monde qui nous entoure, tout a un sens et rien n’est laissé au hasard. En d’autre therme le jeu est magnifique, la direction artistique et au petit oignon et le travail fourni par Dontnod pour rendre l’univers crédible est remarquable. D’ailleurs c’est quelque chose dont le jeu à tellement conscience qu’on a presque parfois l’impression qu’il nous oblige à admirée les décors. Le jeu va très souvent prendre le dessus sur la caméra du joueur pour prendre le temps d’observer les décors, créant régulièrement des moments de flottement dans le jeu, comme s'il se mettez en pause.


Mais malheureusement il est temps de parler des choses qui fâche, car même si Remember me possède un univers ambitieux, on ne peut pas en dire autant de son gameplay qui possède une base beaucoup plus classique. Alors si j’ai cité les exemples de Batman Arkham et Uncharted en début de critique ce n’est pas pour rien, le jeu s’en inspirant très fortement. Bon pour les phases de grimpette à la Uncharted y’a pas grand-chose à dire hein pas besoin de sortir de saint-sir pour voir les similitudes mais le cas le plus intéressant est clairement celui du système de combat basée sur les esquives qui est quasiment un copier-coller de celui d’un Batman Arkham city, et vous savez ce qu’on dit dans ces cas-là, souvent copier, jamais égaler. L’idée elle est simple, on enchaine les combos, quand l’indicateur de danger s’affiche au-dessus de la tête d’un ennemi on esquive, on recommence, on esquive on recommence….Enfin bref.


En soit même si les combats de Remember me ne sont pas mauvais, ils ne tiennent pas la comparaison avec Batman, ce de Remember me sont beaucoup plus mou et on un problème de rythme. Ce problème de rythme viens principalement du système de combo Lab. Le joueur aura la possibilité de “personnalisée” sait combos depuis le menu pause en choisissant les bonus attribués à chaque coup, comme des bonus de santé, des bonus de force ou des bonus réduisant le temp de recharge des Presen. Plus le jeu avance plus Nilin pourra faire des combos longs et plus elle aura de possibilité pour les personnalisée. Donnant une double utiliser au coup, faire des dégâts plus l'attribue que vous lui aurait rattacher. L'idée est bonne en soi, même si le concept est sous exploitée et que la liberté de personnalisation est toute relative quand t'on sait que les combos en eux même sont "préconçus" a l'avance. Mais surtout, le jeu nous oblige par se procéder a faire des combo, s'éloigner d'un combat pour reprendre de la vie n'est pas une option, pour se régénérer il faut utiliser les combos avec l'attribue santé, donc a chaque fois qu'un combo est brisée par un ennemies, tout le rythme est brisée, rendant les combats bordélique.


Malgré tout même si la base de son Gameplay est relativement classique, comme on vient de la voire. Remember me réussit à y intégrez des éléments propres à son identité, permettant au Gameplay d’être en adéquation avec l’univers, mais surtout en adéquation avec son personnage. Le combo Lab en est un bon exemple mais prenons en un autre. En se voyant séparée de sa mémoire dès le début de l’aventure, Nilin se retrouve dans la même position que nous. Le joueur découvre cet univers en même temps qu’elle le redécouvre, ce qui permet également de plus facilement se projetée dans le personnage. Et Nilin n’aillant aucun souvenir de sa vie d’avant, elle n'a par conséquent aucun souvenir des compétences qu’elle possédais, ce qui l’obligera à l’est réapprendre au fur et mesure, donnant au gameplay de Remember me un aspect progressif, en constante évolution. Le jeu est découpé en 8 épisodes, et à chaque épisodes son lot de nouvelle capacité. L'épisodes 2 verra l’arrivais du premier Presen de combat nommée Fury, dans l’épisodes 3 Nilin se souviendra du Presen de combat DOS, dans l’épisodes 4 on aura droit au Prensen Bombe logique et Rust in peace etc. etc...


Alors en vérité, le fait de débloquée des combos de plus en plus longs et des nouvelles aptitudes tout au long de l’aventures ben c’est juste un système de progression comme un autre, c’est quelque chose de très classique dans un jeu vidéo, mais dans le cas de Remember me, en plus de constamment renouvelait l’expérience, ce qui permet au jeu de ne jamais tombée dans la redondance, ce qui est un peu le but premier d’intégrerai des nouveautés au fil de l’aventure, et bien sa permet également de le justifié scénaristiquement entre guillemet par le fait que Nilin se souvient de tout au fur et à mesure. Vous rajouter à cela toutes les mécaniques de gameplay que le jeu rajoute par lui-même comme les réminiscences ou le spammer et vous vous retrouvais avec une aventure au rythme bien huilée. Le jeu utilise des mécaniques de jeu déjà vue des centaines de fois mais les habilles avec des idées émergeant de son univers, donnant au gameplay un aspect très classique et en même temps nouveau. Surtout que je n'est pas encore parler de LA meilleur idée de se jeu, le Memory remix.


Parce que oui ce que j’avais oublié de préciser c’est que Nilin est une chasseuse de souvenir, mais contrairement aux autres chasseurs qui eut ne font que voler des souvenirs, Nilin elle a la capacité de les remixer, un don que l’on utilisera à plusieurs reprises grâces au Memory Remix, ou remixe mémorielle en Français. Pour comprendre le concept rien de mieux que de vous le expliquer directement. Lors de la première séquence de Remixe mémorielle Nilin rentrera dans l’esprit d’une certaine Olga Sedova, une chasseuse de Prime charger de traquer et tuer Nilin après son évasion. En rentrent dans son sensen Nilin va alors revivre un souvenir de la vie d’Olga. Sans cette scène, on voit Olga faire une transfusion de souvenir a son mari David atteint de dégénérescence mémorielle, assistez par le docteur Quaid. Le but du Memory remix est de se déplacer dans la scène en revenant en avant ou en arrière pour modifier certains éléments présents dans le décor. En faisant cela Nilin va par conséquent modifier le souvenir en faisant croire à Olga que le docteur Quaid à tuer son marie. Une fois le souvenir modifier Olga va donc voir sa perception du monde totalement changer et a la place de tuer Nilin, elle va au lieu de cela lui proposer son aide pour se venger de Memorize, persuader que son mari est mort à cause d’eux.


Pour résumer on modifie un souvenir pour changer la manière de penser ou les intentions de quelqu’un ce qui peut par exemple transformer une ennemie en alliée, vous avez compris l’idée. La mécanique du Memory Remix est super intéressante parce qu'en dehors d’être vraiment originale, elle sert également les thématiques du jeu, le fait de pouvoir radicalement changer la vision d’une personne en modifiant uniquement un seul évènement est très intéressant. Bon dans le cas d’Olga on lui fait croire que son mari est mort, c’est quand même vachement important comme évènement ce n’est pas non plus comme si on lui avait fait croire qu’elle avait mangé un cookie au petit déjeuner alors qu’en fait c’était une brioche. Mais l’idée elle est là, en modifiant un seul évènement le personnage d’Olga change littéralement de camp, c’est comme une sorte de constat sur le fait que nos idéaux, les choses auxquelles on croit dure comme fer, repose enfaite sur des bases plus fragiles qu’on ne le pense et qu’il ne suffit de pas grand-chose pour radicalement changer quelqu’un. Enfaite le Memory Remix est à l’image de la totalité du jeu, c’est une mécanique de gameplay qui est ambitieuse.


Mais attention, parce que créer un jeu à l’ambition aussi démesurez que celle de Remember me c’est quitte ou double, le meilleur exemple étant Cyberpunk 2077 qui avant même sa sortie était déjà un sérieux prétendant au titre de jeu de la décennie, pour au final se loupée lamentablement. Surtout que comme dit en début de vidéo, tout l’aspect narratif de Remember me vient de l’esprit de gens qui ne sont pas du jeux vidéo à la base. Sachant qu'écrire un jeu et écrire un livre c’est deux choses totalement différentes. Avant de travailler sur Remember me, Alain Damasio n’avait aucune expérience du media du jeux vidéo. Et c’est lui et seulement lui qui entamera l’écriture des deux premier Tome de la bible narrative dont je parler tout à l’heure. Stéphane Beauverger lui était beaucoup plus expérimenter vue que sa première expérience dans ce domaine remonte à 1997, mais il n’arrivera que bien plus tard dans le processus créatif, et de son propre aveu, il dira avoir était obliger de réécrire le script pas moins de 6 fois pour l’adapter au contrainte du jeu vidéo. Et ça se voit, beaucoup même.


Le principal default de Remember me est que son univers s’entrechoque avec son level design, le jeu est linéaire, très linéaire même, que ce soit en intérieur comme en extérieur le joueur n’a jamais d’autre choix que de suivre le chemin tracé par les développeurs. Et ce n’est pas forcément un default hein, mais pour Remember me malheureusement c'est le cas, le level design dessert le jeu. Avec un tel level design on limite les déplacements du joueur, et surtout on limite l’exploration, et dans un jeu avec un univers aussi riche que celui de Remember me, ben sa pose problème, sa pose problème parce que cela empêche l’univers de Remember me de s’exprimer, on sait que l’univers créer par Dontnod est bien plus grand que ce qu’on nous montre, ça se ressent de partout, dans les décors, les artworks du jeu ou les archives, mais en interdisant l’exploration, on nous donne l’impression d’avoir juste en face de nous un univers immense auxquelles le joueur n'a pas accès. On a constamment la sensation que l’univers n’arrête pas de crier, libérer moi, aider moi, au secours.


Tenez par exemple, vous saviez qu'entre 2040 et 2047 il y a eu une guerre civile européenne, que en 2041 il y a eu ce que le jeu appelle le Printemps noir européens, référence aux violentes manifestations de 2001 en Algérie, vous saviez que la ville de Paris avant d’être renommée Neo-Paris a était détruite par des bombes Tremora, des bombes sismique qui avait également servit à détruire la ville de Vienne et vous saviez qu’il y avait eu une pandémie de grippe dans tout le sud de l'Europe entre 2042 et 2043, tout ça, tout ce que je viens de vous dire, et bien ça fait partie de l’univers de Remember me, mais le jeu l’efflore a peine. D’ailleurs la plupart des infos que je viens de vous donner ne viennent même pas du jeu en lui-même, mais d’un site internet qui s’appelle Antoine’s Journal, une sorte de site interactif mélangeant des scènes en live action, des jeux audios et des modèles 3D ou l’on suivait la vie d’un certain Antoine Quartier Wells, le fondateur de la société Memorize. Découper en 5 Chapitres, cette espèce de mini point and click permet de retracer l’intégralité de la vie d’Antoine, en partant de 1984, jusqu’au évènement du jeu 100 ans plus tard en 2084. L’année 1984 étant au passage une référence directe au livre 1984 de George Orwell, un roman d’anticipation sortie en 1949 devenu une référence en therme de Dystopie mais c’est également une référence au livre le Neuromancien de William Gibson qui lui est sortie en 1984 et qui est considérer comme l’une des œuvres fondatrices du mouvement cyberpunk.


Véritable mine d’or d’information le Journal d’Antoine permet d’en apprendre plus sur l’univers de Remember me. En plus du site interactif Dontnod avait également mit en place un Tumblr toujours consacrer à la vie d’Antoine où l’on peut y découvrir les idées aillant poussée Antoine à créer la technologie Sensen, un Tumblr ou l’on peut également y lire d’autre références littéraires comme le livre Hacker : Heroes of a computer révolution, un autre livre sortie en 1984, mais aussi le roman “The Raw Shark Texts”, un roman sortie en 2007 avec le quelle Remember me partage quelque similitude comme le fait que le personnage du roman, nommée Eric Sanderson soit totalement amnésique au début de l’histoire, exactement comme Nilin. Mais il y a surtout un personnage du roman qui s’appelle Quartier Mycroft (ce qui n’est pas s’en rappeler Antoine Quartier Wells), qui est décrit je cite, comme un Alchimiste du XIXe siècle qui, dans sa recherche de l’immortalité, parvient à télécharger sa personnalité dans d’autre personnes. Le lien avec Remember me se fait assez simplement. Et puis la deuxième moitié du nom de famille de Antoine, Wells est cette fois ci une référence à Herbert George Wells, un écrivain britannique considérée comme le père de la science-fiction contemporaine.


Vous l’aviez compris l’univers de Remember me est beaucoup plus grand qu’on pourrait le croire au premier abord, Et même avec les Mnesist qui sont des documents que l’on peut ramassez un peu de partout au fur et à mesure de l’aventure, ce qui nous permet d’en apprendre plus sur l’histoire de certain personnage ou de certain bâtiments, même avec ça on s’en que l’univers de Remember me à plus à nous offrir, les développeur l’on dit eux même, tout ce qui est présent à l’intérieur du titre même en comptant les Mnesist ne représente que 5 pour cent de ce qu’ils ont créé au total. Il est donc facile de dire que Remember me n’est que la face visible de l’iceberg, sachant que la face cachée est immensément plus grande. Les évènements du jeu se passe entièrement en 2084, mais Dontnod à créer une histoire se déroulant sur plus de cent ans, et Remember me n’est qu’une toute petite partie de cette histoire. Ce qui n’est pas un mal en soit on devine que les développeurs ne pouvaient pas tout mettre dans le jeu, la masse d’information aurait était trop importante.


Au contraire cela a le mérite d’éveiller notre curiosité, on a envie d’en apprendre plus sur cet univers et on comprend qu’en fait Remember me n’est qu’une porte d’entrée vers un nouveau monde, vers une nouvelle franchise.

Malheureusement le jeu sera un échec. Ce qui dans le cas d’un projet aussi ambitieux que Remember me peut avoir des répercutions catastrophique. Début 2014, soit seulement 6 mois après la sortie du jeu, Dontnod sera placée en redressement judiciaire à cause des mauvaises ventes du titre, pour un premier pas dans le monde du jeu vidéo on a fait mieux. Mais en dehors de mettre Dontnod dans une situation délicate, là où le bât blesse vraiment, c’est qu’un tel échec condamne l’avenir de la licence.


Depuis le début je n’ai pas parler de Capcom, l’Editeur de Remember me, mais pourtant leur présence est très importante dans l’histoire du jeu. Quand Dontnod lança le projet en 2008, le jeu devait être à la base une exclusivité Playstation 3, malheureusement Sony arrêtera leur collaboration avec le studio Français après plus d’un an de production. Désormais seul, Dontnod n’avait plus les moyens de produire Remember me, et devait donc à tout prix retrouvés un nouvel Editeur rapidement. Et c’est là que Capcom rentre en jeu, en proposant de financer la totalité du projet et en le transformant au passage en un jeu multi plateforme. Une idée au départ bien accueillie par le studio, des aveux même de Oskar Guilbert, l’un des fondateurs de Dontnod, beaucoup d’employer était de grand fan de la licence Streets fighter, à tel point qu’ils y feront un petit clin d’œil dans l’un de leurs modèle 3D. A ce moment-là on pourrait croire qu’une nouvelle amitié entre Dontnod et Capcom allait n’être, sauf que pas vraiment. Parce qu'en échange du financement, Capcom voulait possédez la totalité des droits de la licence, et ça, ça le fou mal, surtout aux yeux d’Alain Damasio.


Dontnod continuera de discuter avec d’autre éditeurs mais cela n’aboutira à rien, beaucoup d’Editeur était frileux quand t’a l’idée de financer un projet aussi ambitieux, et puis vous pouvez rajouter à cela le fait que le personnage principal soit une femme, métisse qui plus est, ce qui est malheureusement bien loin d’est standard habituelle du jeu vidéo. Malgré tout certain Editeur avait accepté de leurs laisser les droits de la licence, mais vous l’avait surement deviné, c’est dernier leurs donner en échange forcement beaucoup moins d’argents, et comme au final Capcom sera le seul Editeurs à mettre une somme assez grosse pour couvrir la totalité du projet, Dontnod accepta le deal et cèdera les droits de la licence à Capcom.


Et là vous aller me demander qu’est-ce qu’une tel décisions implique ? Et bien cela implique que tout ce qui a était créer par Dontnod, comme la bible narrative de mille deux-cents pages écrite par Alain Damasio et son équipe, tout sa appartient en intégralité à Capcom. Et surtout cela implique que c’est à Capcom de décidait si oui ou non le jeu mérite une suite, et comme le jeu fut un échec, Capcom décidera logiquement d’arrêter d’exploitée la licence et de ne pas commander de suite.


C’est quand même ironique qu’un univers qui a comme message principale celui que nos souvenirs ne devraient appartenir qu’a nous et uniquement à nous, soit un univers qui n’appartiennent pas au gens qui l’on créer. Et ça la, le fait qu'un tel univers n’appartient pas à sait créateurs, et que l’avenir d’un monde si vaste soit simplement résumé à des décisions marketing, ben ça me fait peur.


Ça me fait peur parce que Remember me possède l’un des univers de jeux vidéo les plus vaste et les plus intéressant de c’est 1O dernières années. Si le jeu avait été un sucées commerciale, Remember me serait devenue une véritable franchise, avec des suites bien sûr, mais également des BD ou des roman, Alain Damasio avait même dit que pendant l’écriture de la bible narrative son équipe avait commencer à bosser sur le script d’une série télé. Mais malheureusement ce n’est pas le cas, aujourd’hui au final l’univers de Remember me c’est quoi, en dehors du jeu en lui-même, du site et du tumblr, l’univers de Remember me se résume à une seule bande dessinée qui était offert pour la précommande du jeu et une nouvelle qui est uniquement disponible en téléchargement, c’est ridicule, quand on voit le travail fourni par Dontnod on voudrait naïvement en voire plus.


Mais attention loin de moi l’idée de tirer sur Capcom, si le jeu avait pu être un sucées commerciales, ça les aurait arrangés hein faut pas croire que ça leur fait plaisir de financer un jeu qui se plante en beauté. Pour vous donner une idée en Juillet 2016, soit plus de 3 ans après la sortie du jeu, Un article sur Jeux vidéo.com était sortie pour annoncer que 4 jeux Capcom avait dépasser la barre des 1 millions de ventes, et parmi les 4 il y avait Remember me. 1 millions d’exemplaire en 3 ans, c’est une catastrophe, d’après ce que j’ai lu sur internet, le jeu se serait vendu à moins de cent mille exemplaires lors de sa première semaine d’exploitation, avec des chiffres pareils difficile d’en vouloir à Capcom de laisser la licence prendre la poussière.


Pour ce qui est de Dontnod, aujourd’hui le studio se porte beaucoup mieux, ce qui n’empêche pas l’échec de Remember me d’encore resonnée dans leurs locaux. En 2015, Dontnod sortirons leur deuxième jeu intitulé Life is Strange, beaucoup moins couteux que Remember me le jeu se vendra au final 3 fois plus que ce dernier, faisant de Life is Strange une réussite commerciale mais aussi critique, le jeu aillant remporter de nombreux prix ce qui permettra au studio de se faire connaitre internationalement. Et depuis le studio continue de faire son petit bonhomme de chemin avec la suite de Life is Strange ou encore Vampyr sortie en 2018. Mais le point commun de tout c’est jeu sait que ce sont des Double A, et Dontnod a la base se revendiquer comme un studio qui faisant des jeux Triple A comparable au meilleur production mondiale, et loin de moi l’idée de dire que Life is Strange ou Vampyr sont des mauvais jeux, mais ce qui est sûr c’est que ce ne sont pas des Triple A. Le studio a été obliger de revoir c’est ambition à la baisse aux vues des ventes médiocre de Remember me, et aujourd’hui les jeux développés par Dontnod sont bien loin des ambitions qu’avait le studio a la base. Et encore aujourd’hui Remember me reste le seul Triple A du studio, ce qui est marrant quand t'on sait que c’est celui qui c’est le moins vendue au final.
D’ailleurs le fait que le jeu soit passé relativement inaperçue à sa sortie et qu’il est loin d’être considérez comme un jeu aillant marquer les esprits alors que le jeu s’appelle Remember me, donc littéralement “souvenez-vous de moi”. C’est le genre de petit détail qui laisse un arrière-gout de mauvaise blague, une mauvaise blague dont on se serait bien passer pour une fois.


Parce que Remember me, il fait partie de cette liste de jeu qui tentent des choses. Une liste de jeu qui vous le deviner, et bien trop maigre. Même si sont gameplay est classique, peut-être même trop dirons certain, là ou Remember me essaye d’amener le jeu vidéo plus loin, c’est dans sa narration, dans la richesse de son univers, en proposant un monde complet, fort en symbolique et en référence littéraire. En proposant au joueur un monde aussi riche, le jeu ne nous embarque pas uniquement dans une expérience vidéoludique, il nous embarque dans une expérience tout court. Parce qu’avant d’être un jeu, Remember me est avant tout un univers, un univers que nous n’aurons malheureusement jamais la chance de véritablement découvrir dans son intégralité, mais qui restera tout de même l’un des univers les plus beau que le jeu vidéo nous est proposée. Et rien que pour ça, on se souviendra de toi.

XYgamer2
8
Écrit par

Créée

le 3 janv. 2022

Critique lue 28 fois

XYgamer2

Écrit par

Critique lue 28 fois

D'autres avis sur Remember Me

Remember Me
ThoRCX
5

French touchette

Remember Me était un jeu que je surveillais de près même avant son annonce à l'E3, quand il s'appelait encore "Adrift". L'idée d'un jeu cyberpunk qui se déroule à Paris me plaisait bien, et les...

le 30 déc. 2013

40 j'aime

19

Remember Me
DocElincia
8

Remember you soon

La nostalgie, la souffrance, la peur, mais aussi le bonheur ou l'euphorie. Autant de sentiments qui puisent leur essence dans nos souvenirs. Parfois on s'amusera d'un brin de passé cocasse, à...

le 6 juin 2013

37 j'aime

8

Remember Me
MaSQuEdePuSTA
5

Cocorico?!

Jouer à un titre Made in France est toujours un pari hasardeux. L'on ne sait jamais sur quoi l'on va tomber. Vais-je me retrouver nez-à-nez avec un chef-d'œuvre à la Dishonored? Ou à une daube...

le 23 juin 2013

30 j'aime

9

Du même critique

Remember Me
XYgamer2
8

Remember me : On se souviendra de toi

INTRO: En 2008, d’ancien employer d’Ubisoft décide de créer leur propre studio de développement, Dontnod Entertainment. Un studio cent pour cent Français basés à Paris fondée par 5 personnes dont...

le 3 janv. 2022

Condemned: Criminal Origins
XYgamer2
8

Condemned : Un symbole d'une époque révolue

INTRO: En 2005, qui est la date de sortie de Condemned, la 7éme génération de console, portait par la Xbox 360 et la Playstation 3 était sur le point d’arriver dans nos foyers. Une période marquante...

le 3 janv. 2022