RoboCop: Rogue City - Unfinished Business
6.5
RoboCop: Rogue City - Unfinished Business

Jeu de Teyon et Nacon (2025PlayStation 5)

Terminé en 18h avec bon nombre d'annexes.

Succès critique et commercial surprise de 2023, Robocop Rogue City a offert aux fans du cyborg-qui-n'aime-pas-son-nom un cadeau qu'ils n'espéraient plus: une nouvelle aventure de Murphy, remettant sur un piédestal la licence morte depuis des décennies. Evidemment, une suite a rapidement été mise en chantier, dûment nommée "Unfinished Business". De part sa durée de vie plus réduite et son petit prix de lancement (30€!), on pourrait la considérer comme une grosse extension, sauf qu'on n'a pas besoin de Rogue City pour y jouer.

Points positifs:

+ Teyon s'est appliquée pour l'écriture du scénario, certes de série B mais bien écrit. Les enjeux et motivations du nouveau casting sont révélés au compte-goutte, de part des flash-back judicieusement intégrés. Le docteur Miranda Hale est de loin le personnage le plus intéressant.

+ L'Omnitower se montre comme une tour-cité oppressante durant toute la partie, pouvant provoquer la nausée. On peut retenir le passages du vide-ordure géant ou l'arrivée à NoTown (un bidon-ville). Le concept cynique de cette tour reflète bien la mentalité toxique de l'OCP, multinationale privée et cancer de la société moderne.

+ Plus nerveux en rythme et plus stable aussi par rapport au 1e épisode.

+ L'auto 9, le pistolet de Robocop, est toujours customisable. Avec une carte-mère 7.3 remplie de cellules délivrant 18-20% de puissance, ses cadences de tirs en automatique et sans rechargement nous rendent quasi-invincible. On zappera sans problème toutes les autres armes disponibles durant la progression, même si la disponibilité de cet arsenal reste un bonus appréciable.

+ Le passage où l'on pilote ED209, complètement exutoire et jouissif pour s'amuser au grand nettoyage de printemps. Murphy peut ouvrir sa propre boucherie à la fin du jeu en vendant de la viande sanguinolente bien fraiche. Miam!

+ Le fusil cryogénique, libérant des explosions de glace pour congeler les pas-beaux est une nouveauté complètement dingue. Merci les prouesses de l'Unreal engine 5. Attention de ne pas en abuser dans les couloirs trop étroits au risque d'être prisonnier d'un piège de cristal ( j'ai réussi à le caser même si c'était facile).

+ Robocop faisant un clin d'oeil à Die Hard, un autre trésor des années 80. Le premier date de 1987, le second de 1988. C'était une décennie magique pour la pop-culture, et oui on le sait.

+ Le fabuleux Robocop main theme du regretté Basil Poledouris encore présent durant les phases de shoot.

+ Sortir une extension en stand alone, en physique et à 30€?! merci Nacon.


Point négatifs:

- Encore des bugs pouvant empêcher la progression. J'ai dû relancer par 2 fois le jeu via les autosave pour continuer ma partie

- Claustrophobes s'abstenir: tout se passe dans des environnements confinés où il faut attendre d'arriver aux ultimes étages pour voir la lumière du soleil. Malgré une volonté de variété, le recyclage facile est perceptible au niveau des assets.

- Lewis (Nancy Allen), bordel! Trop peu présente!

- Un combat final expédié en deux coups de cuillère à pot.


Flikvictor
7
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le 20 août 2025

Critique lue 17 fois

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