Runaway 2: The Dream of the Turtle par Karrie
Sous ses airs d'amoureux transi et de geek mal à l'aise, Brian est un connard ; et je hais les faux-jetons. Voilà, c'était la minute "demoiselle outrée", passons sur le sexisme de pas mal de blagues, rappelons-nous le personnage féminin tout ce qu'il y a de plus sympathique de Sushi et venons-en au jeu.
J'aime toujours les graphismes dessin animé du jeu, un peu fluidifiés pour l'occasion, l'humour non pas exceptionnel mais franchement barré par moments, et devoir me creuser sans arrêt la cervelle pour réussir à débloquer le jeu.
MAIS, tout comme durant le précédent opus :
Brian et moi ne sommes jamais en phase. Déjà, moi, je fantasme pas sur les serveuses locales, et puis je n'ai jamais la moindre idée de ce qu'il pense. Il faut enchaîner un nombre d'actions bien précis, sans s'en écarter un quart de poil, pour que ça marche ; ce qui fait que la progression est assez rigide, en fait.
C'est court, mais là, j'ai envie de dire pas grave. Vouloir de la durée de vie avant toute autre chose, ça donne les Tréfonds dans Dragon Age (aucun rapport, je sais, mais c'est le meilleur exemple qui me vienne en tête par rapport à un rajout de durée de vie inutile).
Bordel de chiottes, j'en ai marre de devoir passer l'écran au peigne fin pendant une heure pour voir que j'avais zappé une petite branche près du ciel à laquelle est accrochée un sac.
Mais bon, c'est quand même rigolol, on passe un bon moment, et puis Joshua FTW.