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Satisfactory
8.2
Satisfactory

Jeu de Coffee Stain (2024 · PC)

L’addiction industrielle, toujours aussi savoureuse

Après plusieurs centaines d’heures englouties il y a quelques années, me voilà reparti dans l’aventure Satisfactory. Et une fois de plus, le constat est sans appel : une fois qu’on a commencé, impossible de décrocher. Le jeu vous happe, vous englue dans ses rouages mécaniques, et vous voilà perdu dans une boucle aussi grisante qu’exigeante. Heureusement, les développeurs ont eu la bonne idée d’ajouter un rappel discret (mais salvateur) après deux heures de jeu : « Pensez à faire une pause ! » — un clin d’œil bienvenu à l’addiction qu’ils ont eux-mêmes créée.


Construction, exploitation, optimisation : la trilogie envoûtante

Satisfactory excelle dans l’art de vous faire gravir des paliers toujours plus ambitieux. Chaque étape vous pousse à tirer le maximum des gisements de matériaux, qui se raréfient et s’éloignent au fil de la progression. Il ne s’agit plus seulement de fabriquer des items, mais de repenser en permanence votre réseau de transport, un dédale de convoyeurs, de trains et de drones qui finit par s’étendre sur des kilomètres de carte. La logistique devient une science à part entière, et chaque optimisation, une petite victoire personnelle.


Quatre zones de départ, quatre défis uniques

Le jeu propose quatre biomes initiaux, chacun offrant une approche radicalement différente de la construction de votre usine. Votre stratégie devra s’adapter aux ressources disponibles et aux contraintes géographiques. Une variété qui renforce la rejouabilité et invite à repenser sa façon de jouer, même après des centaines d’heures.


Un équilibre parfait entre liberté et défi

Ce qui frappe, c’est la manière dont Satisfactory parvient à allier liberté créative et défis logistiques. Vous êtes libre de construire comme bon vous semble, mais le jeu vous rappelle sans cesse que l’efficacité a un prix. Les erreurs de planification se paient cash : goulots d’étranglement, usines saturées, ou pires, des lignes de production à reconstruire de zéro. Pourtant, c’est précisément cette tension entre chaos et maîtrise qui rend l’expérience aussi captivante.


Satisfactory reste un chef-d’œuvre du genre factory builder, un jeu qui transforme la gestion de ressources en une aventure épique. Attention, cependant : votre temps libre pourrait bien en prendre un coup.

Benjamin1507
9
Écrit par

Créée

le 2 oct. 2025

Critique lue 11 fois

Benjamin

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