Un jeu dans la veine de Gris, sans le côté Michel Ocelot vibe; ou encore façon Hellblade mais sans le cauchemar psychologique d'une schizophrénie; une certaine poésie façon Journey mais sans le silence qui l'encense.
Un certain mix qui ne plaira pas à tous, sera boudé ou autre mais après tout ces tacles, parfois ridicule, qu'est-ce qu'il vaut ?
Il vaut plutôt un attachement personnel, une certaine idée de la dépression et de comment elle survient, que ce soit autour de nous, depuis quand, puis comment elle s'accumule en nous, nous pèse jusqu'à nous envahir.
Car oui, même si le gameplay peut être assez crispant, en plus de qq glitchs, il y a du détail qui fait plaisir, notamment ce sac que vous allez vous traîner, de cette fillette ou encore de ces bouteilles à la mer.
Court mais juste, un certain pathos qui flirte avec la facilité mais à quelques raisons de vérité, un ptit indé qui fait de l'œil grâce à ce qu'il offre.
J'en suis conquis, pas le jeu de l'année mais un jeu qui fait plaisir d'y rester quelques heures.