Rise of Kong: Skull Island, c’est censé être un jeu sur l’un des monstres les plus iconiques du cinéma. Résultat : c’est surtout un monstre technique. Rarement un jeu n’aura ressemblé autant à un projet d’école bâclé qu’on aurait sorti en douce sur Steam un vendredi soir.
Graphiquement, c’est un naufrage. Les textures semblent sortir de la PS2, les animations donnent l’impression que Kong a été animé par un stagiaire sous Tranxène, et les environnements se répètent au point qu’on se demande si Skull Island n’a pas la taille d’un terrain de foot municipal.
Côté gameplay, c’est un festival d’ennui : taper, esquiver, retaper, recommencer. Zéro variété, zéro inventivité. Même les singes du tutoriel d’Ape Escape avaient plus de personnalité.
L’histoire ? On va faire simple : on s’en fiche. Entre les cinématiques figées, les dialogues qui feraient honte à un téléfilm de l’après-midi et l’absence totale d’émotion, impossible de s’investir.