Application SensCritique : Une semaine après sa sortie, on fait le point ici.

Splinter Cell est une série d'infiltration qui m'est chère et ce volet est mon préféré des 3 premiers (je n'ai pas joué au 4, et les suivants sont bien différents). On y incarne un agent (Sam Fisher) devant s'infiltrer dans diverses bases avec autant de discrétion que possible : les développeurs font tout pour nous dégoûter des gunfight avec un Sam Fisher raide et une visée très lourde des armes à feu, empêchant de viser rapidement ou de s'enfuir efficacement. Avec en plus une barre de vie ridicule, on ne peut pas jouer à ce jeu comme avec un jeu d'action, les affrontements sont frustrants (heureusement qu'il n'y a pas de respawn d'ennemis). Nous sommes donc obligé d'y aller doucement, tout doucement.

C'est là que le jeu divisera : il faut accepter de se déplacer lentement et avec la plus grande prudence. Ce jeu n'est clairement pas pour les impatients, il faut prendre le temps de découvrir les lieux, repérer les ennemis, analyser la situation, trouver une ouverture et s'approcher de ses cibles à pas de loup. Les flingues c'est en dernier recours (sauf pour un passage, assez pénible).

Le jeu nous offre pas mal de possibilités. La plus notable (caractéristique de la série) c'est de jouer avec l'obscurité pour ne pas être repéré grâce à nos lunettes de vision nocturne. A moins d'être vraiment sur le passage d'un garde, il ne nous verra pas dans l'obscurité totale (alors que nos lunettes brillent dans le noir... passons sur ce genre de détails). Nous pouvons ainsi en profiter pour le suivre et le piéger, ce qui est franchement cool. On peut aussi tirer sur les sources de lumière, attirer l'attention vers un point particulier ou encore utiliser nos gadgets (électrocuteur non létal, câble optique pour voir sous les portes, grenades fumigènes...).

Les situations rencontrées sont plutôt variées : le scénario nous fait braquer une banque, infiltrer un bateau ou encore intervenir dans une Séoul transformée en champ de bataille. Un coup on doit impérativement éviter les alarmes sous peine d'échec, un coup on est pris au milieu d'un gunfight. Tout est justifié par l'intrigue qui se suit bien et offre des prétextes correct pour nos opérations.

Graphiquement le jeu était magnifique pour l'époque et je trouve qu'il n'a pas du tout mal vieilli. Les animations sont détaillées, les gardes ne sont pas trop trop stupides (ils ne s'étonnent pas de la disparition soudaine d'un collègue, mais bon...) et les musiques sont vraiment sympa. Les discussions des gardes sont parfois rigolotes et la durée de vie est correcte.

Cette note vaut pour les 3 premiers Splinter Cell, qui ne se sont pas beaucoup différencié. Ce dernier volet propose toutefois un level design légèrement moins linéaire, qui se paie malheureusement par quelques moments où l'on est paumé (et la carte est franchement mal fichue). C'est l'une des séries de jeu préférées de mon adolescence, et ce jeu lui fait honneur.
thetchaff
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le 3 sept. 2014

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thetchaff

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