Dans ce jeu d'infiltration, nous incarnons Styx (eh oui), le premier des gobelins, à la recherche de l'ambre, une grande source de pouvoir bien gardée à la tour d'Arkenash. L'histoire est plutôt sympatoche, l'univers est original et notre antihéros est attachant, de ce côté là c'est réussi. Le gameplay est réussi, lui aussi; Styx peut se mettre à couvert, se tapir dans l'ombre, faire diversion, se cacher dans un vase, se rendre invisible (très brièvement), créer un clone (hyper utile et plutôt bien pensé), atténuer le bruit de ses pas en marchant sur un tapis, le nombre de chemins à emprunter est conséquent... Ses compétences s’amélioreront au fur et à mesure des niveaux, ce qui n'est vraiment pas de trop compte tenu du challenge (en mode gobelin en tout cas). En revanche, on ressent clairement un manque de finition, à cause de bugs, d'une IA un peu irrégulière et d'un manque de certains mouvements (pourquoi on peut pas passer un coin devant une corniche?!), c'est dommage. L'aspect graphique est un peu daté, mais l'architecture de cette immense tour est vraiment réussie. Les musiques sont également de bonne facture, elles nous plonge bien dans l'ambiance sombre de cet univers. Le jeu est long, surtout vu le prix (30€ à la sortie) et la rejouabilité, on déplorera cependant des aller-retours un peu énervant dans les derniers niveaux. Styx est donc un titre qui manque de finition et qui multiplie les aller-retours vers la fin, mais il reste malgré tout un excellent jeu d'infiltration.