le 23 mars 2018
Coller des baffes à Dagon
J'avais aimé Jotun. Vraiment. Je n'étais pas fan de ce genre de jeux. Jotun m'avait convaincu et surttout m'avait fait adhérer à la charte graphique proposée. Coup de coeur 2016. Ici c'est une...
Application SensCritique : Une semaine après sa sortie, on fait le point ici.
Sundered : Eshe ère dans un désert, contre le vent, lorsqu'elle est engloutie par les sables. Une voix s'adresse à elle, lui intimant d'explorer les lieux, d'acquérir des morceaux de cristaux et de goûter à la toute-puissance de la corruption...
Sympa ce petit rogue-lite / metroïdvania.
Si l'histoire est assez sommaire et obscure, l'intérêt du jeu réside dans la progression du joueur qui incarne Eshe, se bat en fouettant avec une sorte de châle, au travers un labyrinthe très bien construit.
Divisé en 3 grandes zones autour d'un sanctuaire, l'exploration se déroule petites salles après petites salles, générées aléatoirement après chaque mort, mais au sein d'une plus grosse structure pré-établie. Ainsi, suivre la carte permet de ne pas se perdre, tout en explorant une nouvelle architecture à chaque passage.
Après chaque mort, retour à la case départ, et on dépense l'argent récolté dans un arbre de compétences bien fourni qui permet réellement de progresser plus loin à chaque fois.
Lors de chaque run, il est donc important de viser les raccourcis (nombreux !) à débloquer pour repartir pratiquement de l'endroit où l'on est mort. Dans ce sens, Sundered n'est pas punitif.
L'emplacement des ennemis est assez original également car ils sont partout et nul part. Ils arrivent simplement par hordes, à intervalle plus ou moins régulier. Fuir la horde pour débloquer un raccourcis à tout prix lorsque celle-ci est encore trop puissante peut être payant, mais généralement vain car elle ne disparaîtra qu'à l'anéantissement total.
Les sous-boss et boss permettent de débloquer de nouveaux pouvoirs utiles pour progresser, de façon assez classique. Ce qui l'est moins, c'est la possibilité de "corrompre" ses pouvoirs pour les améliorer, ou de détruire la corruption dans un incinérateur. Cela aura une influence sur la progression et sur la fin du jeu, mais rien n'est expliqué au joueur, et aucun retour en arrière n'est possible. Une fois un pouvoir corrompu, la partie est sauvegardée. Aucun moyen d'essayer et de recharger le jeu, ça ne fonctionne pas.
Les originalités du jeu en font clairement sa force, mais le jeu n'est pas exempt de défauts.
Tout d'abord les temps de chargement qui sont incompréhensiblement long lorsque l'on change de grandes zones, ou alors lors de la mort. Ensuite les décors, qui sont certes jolis, mais trop peu variés au seins des zones visités, et assez vides. On retrouve également les mêmes ronces partout dans le jeu. Les ennemis rencontrés sont assez peu variés également. Ils sont originaux et très bien animés, tout comme Eshe d'ailleurs, mais très redondants.
Enfin, parfois un zoom s'enclenche pour offrir une vue globale d'une grande pièce, mais au détriment de la lecture du tableau. Et lorsqu'il y a trop d'ennemis, on perd carrément Eshe de vue ! Le jeu freeze également par moment, mais n'a pas planté.
Une petite quinzaine d'heure de jeu pour en venir à bout, une difficulté plutôt bien dosée, et une architecture maline qui évite d'épuiser le joueur : Sundered reste agréable à jouer malgré ses défauts.
Créée
le 30 déc. 2020
Critique lue 70 fois
le 23 mars 2018
J'avais aimé Jotun. Vraiment. Je n'étais pas fan de ce genre de jeux. Jotun m'avait convaincu et surttout m'avait fait adhérer à la charte graphique proposée. Coup de coeur 2016. Ici c'est une...
le 30 déc. 2020
Sundered : Eshe ère dans un désert, contre le vent, lorsqu'elle est engloutie par les sables. Une voix s'adresse à elle, lui intimant d'explorer les lieux, d'acquérir des morceaux de cristaux et de...
le 9 avr. 2018
La première fois que j'avais joué à ce jeu, j'avais bien aimé au global, mais j'avais trouvé la façon dont on progresse un peu frustrante, je me retrouvais face aux hordes d'ennemis où on se fait...
le 11 janv. 2021
ADN : Emir est un grand-père qui a connu la guerre d'Algérie, et autour duquel toute la famille trouve du réconfort. Lors de son décès, le ciment familial s'effrite, et le choc déclenche chez Neige...
le 18 janv. 2021
The empty man : James Lasombra est un ancien flic. Lorsque la fille de 18 ans de sa voisine disparaît, la police ne souhaitant pas engager de recherches, il se penche sur sa disparition qui va...
le 1 févr. 2021
Aya et la sorcière : Aya grandit dans un orphelinat dans lequel elle parvient à manipuler son monde. Un jour, elle est adoptée par une sorcière. Espérant en devenir l'apprentie, elle découvre qu'elle...
NOUVELLE APP MOBILE.
NOUVELLE EXPÉRIENCE.
Téléchargez l’app SensCritique, explorez, vibrez et partagez vos avis sur vos œuvres préférées.

À proposNotre application mobile Notre extensionAideNous contacterEmploiL'éditoCGUAmazonSOTA
© 2025 SensCritique