Un des jeux de 2023 immédiatement disponible sur le PS+, chose plutôt rare. Du coup, je me l'étais mis de côté avant qu'il sorte du service. Et ça me permettait de faire (enfin) un jeu sorti dans l'année ^^
Premièrement, l'accueil est vraiment bon. Quelle bonne première impression ! Nous sommes accueillis par de la musique et par des petits panonceaux adressés au joueur permettant de présenter la proposition du studio, à savoir un jeu inspiré de la Nouvelle-Calédonie.
Et c'est là que le jeu me parle une deuxième fois : j'y ai habité 2 ans et indirectement, je me dis que ça me permettra peut-être de revivre certaines choses. Ce fut d'ailleurs le cas en reconnaissant certains paysages.
Le jeu se lance et je me sens immédiatement bien, au milieu de l'océan. C'est très plaisant. Les couleurs frappent et on se surprend à s'arrêter pour regarder la faune et la flore, les couchers de soleil, on apprécie la langue locale, la musique...Et puis, on peut saisir chaque objet ou presque, ce qui renforce l'immersion. Par contre, on ne peut pas dire que les objets modélisés soient très beaux (la ville en premier lieu qui semble sortir d'un jeu PS3...). C'est une petite équipe et on sent qu'ils n'ont pas eu les moyens de rendre tout leur monde super beau.
J'ai d'ailleurs également eu un bug. A un moment, il faut faire des photos mais dès que je la faisais, elle n'était pas comptabilisée. J'ai du relancer la sauvegarde pour que ça fonctionne correctement.
On joue une petite fille (Tchia) qui a le pouvoir d'intégrer des objets ou des animaux (le bond d'âme) dans un open-world (pas si petit). Une chouette mécanique. On peut se déplacer à bord d'un radeau ou grâce à une sorte de planeur, un peu à la manière de Zelda. C'est d'ailleurs un mini Zelda finalement car de nombreux points s'en rapprochent (Breath of the Wild et Wind Waker). La barre d'endurance est également présente. J'ai touvé très sympa le système pour se localiser, c'est-à-dire à l'ancienne : boussole, carte et lecture du paysage.
On peut donc y passer du temps car il y a une tonne de collectibles. Personnellement, je n'ai pas eu le courage car ça m'a étouffé, ni même de faire les petits jeux (course, jeu de tir, sculpture de totems, jeu de rythme avec notre youkoulélé, empilement de pierres...). Et ça m'a même un peu gonflé à force. Trop, c'est trop et ils auraient du être plus modestes sur ce point qui dessert le jeu au final.
J'ai trouvé qu'il y avait pas mal de répétitivité aussi car j'ai fait de nombreux allers et retours, du fait de la lenteur de notre personnage. Les phases de combat ne sont pas très réussies et j'ai du m'y reprendre à plusieurs fois, faute de "munitions".
Le combat final en 2 phases est assez spécial et n'est pas très réussi selon moi
(notamment la phase de plateforme sous forme d'un oeil).
L'histoire se tient, mais n'est pas très originale. On est une sorte d'éco-terroriste finalement car on va devoir bouter hors du pouvoir un dirigeant qui a enlevé notre père en faisant sauter des usines...Cela sera également le moyen de découvrir notre passé mystérieux et l'origine de nos pouvoirs.
C'est assez touchant et mine de rien, assez dur parfois. Je pensais peut-être y faire jouer ma fille mais certaines séquences peuvent trop marquer. Il faudra donc bien choisir si on laisse la manette à un plus jeune. Les phases d'exploration et celles où l'on peut choisir les vêtements de Tchia seront à privilégier.
Tchia restera donc une parenthèse sympathique et fraiche de l'année mais pas ultra marquante qui m'a fait penser à Alba ou A short hike.. J'en garde quand même le plaisir de me balader dans un décor paradisiaque (et pour contrôler une mouette et faire caca sur les gens, on en a toujours rêver ;-)).
Fini en environ 8h, sur PS5 (via PS+). Pas à 100%