[J'en suis à 38 fins, j'ai vu un peu plus de la moitié du jeu]
The Hundred Line, c'est assez hétéroclite. La traduction de qualité d'Xseed permet de maquiller un peu la pauvreté du script original. Il y a certains moments qui sont bons, très bons parfois même, mais une énorme partie du jeu reste du padding assez ahurissant. Défendre une académie pendant 100 jours, c'est intrigant comme concept.
Mais quand c'est dans un jeu aux multiples routes, et qu'on se tape donc plutôt 1000 à 2000 jours, dont beaucoup se résumeront à skipper les annonces matinales et nocturnes et faire une ou deux actions assez peu enrichissantes, on est en droit de souffler un peu. La route principale est assez équilibrée en termes de rythme, mais après, c'est la Foir'Fouille : les dés sont lancés, et il faudra se contenter de ce qu'on trouvera.
Niveau optimisation, le jeu tient bien la route sur Switch mais les chargements sont longs et beaucoup trop fréquents. La bande-son a certains morceaux top, mais on (je) regrette que Masafumi Takada reste sur un mélange de Danganronpa et Rain;Code, alors qu'il est bien plus versatile. Visuellement, j'étais pas chaud mais au final on s'attache à la plupart des designs... Par contre, si les CG sont nombreuses, elles ne font pas grand effet. D'ailleurs, tout le jeu ne fait pas grand effet. Je ne parle pas seulement de la dilution de ses scènes et de son nombre de mots complètement injustifié, mais d'une impression générale de détachement que je ne ressentais pas en jouant aux autres jeux des membres de l'équipe. C'est un peu comme si rien n'importait, comme si je ne croyais pas vraiment à ce que je jouais (en dehors de très brefs moments).
Le doublage anglais est plus que correct, sinon. Et je crois que j'ai fait le tour. Y a des routes très sympa, mais d'autres qui sont assez misérables.
Je tiens quand même à dire que quand l'expérience majoritaire d'un jeu NARRATIF se résume à garder la touche de skip enfoncée, il y a un problème.