Voilà après près de 80 heures de jeu, et certainement autant dans la suite entre sanctuaires non terminés et quêtes annexes, j'ai assainis le coup fatal au boss final et par la même occasion à la quête principale de Breath of the Wild.
Et le constat final est plutôt doux-amer



Un bonbon pour le gamer qui sommeille en moi



Forcément le souvenir que j'en garderais sera doux. Car il est quand même difficile de ne pas être emporté par ce jeu aux enjeux si forts pour sa frime créatrice mais au résultat si jouissif.
Jouissif c'est le mot car après un tutoriel d'une heure le jeu te lâche et te dis "Vas et amuse-toi" et cela dans un grand monde où l'on peut faire ce que l'on veut comme on le veut. Le maître mot de ce jeu c'est liberté et Dieu que cela fait du bien comparé au dirigisme de ses aînés de la saga.
Tous les aspects du jeu sont là pour renforcer cette liberté et semble respecté une philosophie de développement commune :



les codes du jeu ne doivent pas prendre le pas sur le joueur



.
Voici quelques illustrant cette philosophie



  • Des quêtes principales secondaires : bien qu'il y ait des quêtes à suivre on peut très bien en déclenchés un autre parce que à force d'explorer ce monde il ne m'en a pas fallu beaucoup pour aller si loin que je déclenché des cinématiques ouvrant de nouvelles quêtes. Et surtout les quêtes n'ont rien d’obligatoire a part la très simple "Abattre Ganon"

  • Un scénario adapté : du coup le scénario est décousu et seul l'essentiel à savoir l'objectif de Link, sera obligatoirement narrée
    Il est plutôt léger et pas bien surprenant mais c'est parfait pour ce jeu où l'on ne veut surtout pas se faire interrompre sans arrêt par des cinématiques intempestive.
    Et il est surtout écrit en conséquence le scénario n’étant pas une longue histoire pleine de rebondissement mais une succession de petits moment partagés entre les personnages donnant in fine un tableau assez complet de la situation.

  • Un gameplay modulable à souhait : Le point fort c'est le la multiplicité des actions possibles. Il y a une multitude de façon de se dépatouiller d'un obsatcle (combat, énigme, aléa climatique)
    C'est l'occasion de parler des énigmes, elles sont d'un niveau bien plus faible que dans les autres Zelda on va pas se mentir. Il y a bien des sanctuaires (l'équivalent d'une ou deux salles d'un donjon des autres jeux) ou des créatures divines ( l'équivalent très light d'un donjon des autres jeux) bien retord, il m'est bien arrivé d'avoir à chercher la réponse sur le net mais dans l'ensemble on compris vite le truc et il n'y pas de prise de têtes de plusieurs heures. Moi j’apprécie mais je comprends que cela manque à certains

  • La technique en accord avec l'artistique : les musiques bien que discrètes, à l'exception du passage au château, collent très bien à l'esprit du gameplay et à l'ambiance du jeu.
    Le graphisme bien que pas à la pointe mais il rend bien et même très bien le gigantisme de ce monde.



Un peu d’amertume pour la fin



Oui je reste un peu amer car bien que j'ai adoré et pris un énorme pied à joué, à me perdre et à bataillé dans ce jeu que je ne peux que considérer comme un classique instantané de sa saga, de son genre, de sa console et de son art il y a un point qui m'a déplu et qui lui empêche d'avoir le 10 à mes yeux.
Ce n'est pas le nom de héros bien que je trouve étrange qu'un jeu qui mette tant l'accent sur la liberté au point que l'on puisse terminé le jeu sans la tenue et l'épée iconique de la saga ou que l'on puisse déguiser le héros à souhait son nom nous soit imposé alors que tous les Zelda jusque là nous donner la possibilité de le nommer. C'est un peu décevant
Ce point c'est sa fin ou plutôt son combat final. Çà fait des heures que tu combats, que tu rivalise d’astuce dans tes combats qui sont assez souvent conclut par un game over, que le jeu te montre des trésors de gameplay. Ajoutés à cela un chemin bien ardu en terme de combat et de parcours pour arriver à la première forme du boss, première forme très bonne d'ailleurs résumant parfaitement l'esprit du jeu tout en mettant en tension.
Donc voici le combat final :


une chevauchée autour un monstre certes imposant mais pateau comme pas permis et pas très dangereux pour une forme finale de boss final. Pour dire il m'a fallu une seule tentative pour le battre, il ne ma quasiment jamais touché et quand il y arrivé il me faisait perdre 1 ou 2 coeurs.
La façon de la battre est unique et pas bien folichonne, on l'assène de flèches sur des endroits prédéfinis. Au passage bravo la princesse qui te laisse croire qu'elle te file l'arc de lumière dans le château mais qui en fait non va falloir cavalé 300 mètres pour le récupérer.


Forcément ce dirigisme soudain, cette pauvreté de gameplay ne pouvait que me déplaire au vu du reste du jeu. C'est d'autant plus dommage que cela vient bouclée l'expérience Breath of the Wild. La fin aurait été faite après la première forme le jeu aurait son 10 dommages


M'y voila j'ai "fini" ce monument du jeu vidéo qui m'aura ravi de par l'inégalable et l’incomparable moment vidéoludique qu'il m'a fait et continuera de me faire vivre mais sur la fin il aura péché sur le domaine dans lequel il excelle pourtant : le gameplay.
Dommages, mais je vous le recommande quand même les heures d'avant cette fin valent largement le coup

Otakarabin
9
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Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Les meilleurs jeux Zelda, Les meilleurs jeux sur Nintendo Switch et Mes line-up de lancement

Créée

le 21 sept. 2017

Critique lue 309 fois

Otakarabin

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