Un rogue-lite plutôt solide, reposant sur un traversal très propre et proposant des mouvements originaux et agréables à l'exécution, mais dont on peine à voir l'attrait sur le long terme. Car une fois passé le générique de fin, mis à part cumuler les handicaps, il ne reste plus grand chose à faire. Les interactions s'arrêtent, les unlockables sont peu nombreux, et les niveaux finalement assez peu nombreux et différents pour justifier le grind. Du coup, passé la dizaine d'heures, on lâche l'affaire. C'est peu comparé à Dead Cells, concurrent direct dans le genre.
The Rogue Prince of Persia a tout de même le mérite d'apporter le même genre de fraîcheur que son pendant metroidvania de l'année dernière (The Lost Crown), montrant une potentielle voie pour la suite d'Ubisoft qui ne cesse de s'embourber dans ses productions gros calibres.
S'ils avait alloué plus de ressources à ces deux Prince of Persia, on aurait put tenir des références dans leur genre tant les idées qu'ils apportent sont intéressantes mais pâtissent d'un scope limité.