Comment faire un jeu quand l'héroïne est morte ? Avec des flashbacks pardi !
Ce qui engendre l'atout du jeu, et son défaut.
D'un côté, le jeu est varié, avec quatre niveaux très différents, autant par leur contexte spatio-temporels (Lara à différentes étapes de sa vie, en somme) que par leurs mécaniques. Certains histoires s'affranchissent même des armes, pour se concentrer sur l'aventure ! A ce titre, l'Irlande est mon préféré, de par cet aspiration, mais aussi par son atmosphère effrayante.
Malheureusement, cela engendre le point faible du jeu : son manque cruel de liant. Le titre original nous parle d'ailleurs de "chronicles". Une cinématique nous plongera donc dans un souvenir, sans qu'il existe un véritable fil rouge entre ces quatre niveaux.
Le tout ressemble donc à une anthologie. Ou plutôt, vu de notre époque, comme quatre DLC venant d'un season pass. Le tout saupoudré des oeuvres à la mode du moment : Resident Evil, Matrix et Harry Potter.
Comme toujours dans l'époque Core Design, Tomb Raider s'améliore par touches minuscules, et pour une fois, le jeu ne peut même pas compter sur son histoire.