C’est sans trop y croire que j’ai essayé le dernier survival horror sorti sur une console next gen en manque de softs qui l’exploitent, et abreuvée de jeux d’horreurs très mauvais reprenant encore et encore le schéma de PT.
Dès le début, les cutscenes d’intro me donnent un à priori négatif: elles sont très moches. Mais vraiment très très moches.
Passé ce moment un peu déprimant qui me fait penser que j’ai encore perdu de l’argent sur un mauvais soft, le jeu commence et la je suis conquis. C’est un bel exemple de jeu qui s’inspire de Resident Evil et réussit son coup. L’atmosphère fonctionne. Les puzzles, bien que parfois un peu étranges, ramènent aux heures de gloire du survival horror ps2.
On a ici quelque chose qui ressemble beaucoup à Resident Evil Remake sur gamecube. VRAIMENT beaucoup. Cependant, les angles de caméra sont dynamiques, et cela est vraiment très bienvenu. Au programme, donc, des enigmes nécessitant de faire pas mal de backtracking (c’est notamment la que les cameras dynamiques aident beaucoup à garder le jeu intéressant), des ennemis (peu inspirés, mais RE fait du zombie donc… ca passe? Ne peut pas faire du Silent Hill qui veut), et beaucoup de nostalgie. Ceux qui ont fait REMake sur les nouvelles machines seront comblés.
Les négatifs sont les classiques: protagoniste peu interessante et peu charismatique, une histoire pas franchement folichonne mais qui n’a pas le côté série B assumée de son inspiration, quelques problèmes de traduction… rien de bien méchant.
Pour ceux qui apprécient les survival à l’ancienne, il y a ici à boire et à manger, avec quelques petites améliorations techniques bienvenues qui aboutissent sur un mélange de vieux et de neuf agréable, correspondant aux souvenirs de jeu qu’on a du debut des années 2000, mais beaucoup moins rigide que ces jeux ne le sont reellement.